L’annonce de reconfinements partiels en Catalogne a été comme un coup de froid dans un été espagnol pourtant promis pour être torride. Un choc thermique propice au développement de ce satané Coronavirus que redoute un paddock MotoGP qui va lancer sa saison à Jerez à la mi-juillet. De quoi s’inquiéter ? Voici une nouvelle rassurante !
Le MotoGP s’apprête à lancer à Jerez sa saison 2020, avec un calendrier de 13 meetings organisés sur le Vieux continent dans des conditions fixées par un strict protocole sanitaire. Il faut en effet être prudent avec ce Coronavirus qui sévit toujours et dont il faut au maximum se préserver par des mesures de distanciation sociale.
Certes, mais ce qui était aussi craint, c’est que les pilotes et autres ingénieurs ou mécaniciens venant de pays hors de l’Union européenne aient le plus rand mal à rejoindre leurs troupes. Une incertitude que l’Espagne vient de lever. Le pays, en effet, ouvre ses frontières aux pilotes et techniciens MotoGP qui viennent de pays considérés comme à risque de Coronavirus. Les restrictions de voyage pour ceux qui arrivent de l’extérieur de l’Europe ont en fait été modifiées par le biais d’un bulletin officiel de l’État.
L’entrée en Espagne est désormais autorisée aux travailleurs hautement qualifiés dont le travail est nécessaire et ne peut être reporté ou effectué à distance, y compris les participants à des compétitions sportives de haut niveau. Logiquement, ces exigences devront être documentées, c’est à dire justifiées.
Le Conseil Supérieur des Sports délivrera le permis d’accès et chaque cas sera soigneusement évalué. Cela signifie cependant que les pilotes et les techniciens du monde entier auront la possibilité de participer au Grand Prix. C’est une bataille de gagner…