Cette semaine sera celle de la reprise des activités en MotoGP. Le tracé de Sepang en Malaisie marquera le réveil de la catégorie pour des tests annoncés chez Ducati comme primordiaux. La GP18 n’est en effet pas encore tout à fait figée et si tout le monde s’accorde sur les faiblesses à éradiquer et aux qualités à préserver, on ne sera pas à l’unisson pour les solutions. C’est du moins ce qui ressort de l’expertise d’un Cristian Gabarrini qui accompagne l’aventure Lorenzo dans le box des rouges.
Discret chef mécanicien trentenaire, Gabarrini s’est élevé en même temps que la gloire de Casey Stoner grimpait au firmament. Il a d’ailleurs suivi l’Australien chez Honda, puis dans son retour chez Ducati, et il s’occupe à présent de Jorge Lorenzo. Il a pu appréhender ses difficultés lors d’une saison 2017 qui était celle de la découverte d’une Desmosedici bien différente d’une M1. Et il a aussi constaté ses progrès, tout en notant les différences avec un Dovizioso désormais vice-champion du monde grâce à six succès conquis.
Une différence qui n’apparaît pas seulement avec les parcours effectués par les deux hommes l’an passé… « au début, on regardait les choix et les réglages de Dovi, car tout est à disposition chez Ducati » explique l’Italien sur Speedweek. « Tout le monde veut aider l’autre côté du box. Mais le style de Jorge est trop différent de celui de Dovi. C’est pour cette raison que les réglages sont complètement différents ».
Une situation qui va donc perdurer. Il faudra pourtant faire des choix sur la GP18. Un travail de synthèse qui devra satisfaire tout le monde…