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À ce jour, Dorna peut compter sur au moins sept pistes potentiellement capables d’accueillir du MotoGP et des Superbikes, dans seulement quatre pays. Le calendrier d’urgence est possible.

La mise en place d’un calendrier d’urgence pour le MotoGP pourrait être moins compliquée que l’on aurait pu le craindre il y a quelques semaines à peine. Au Portugal, le 29 mai, le championnat de football reprendra, il est donc probable que Portimão pourra également entrer dans la liste des pistes pouvant être utilisées par les meilleures classes et les Superbikes de juillet à fin novembre, la « fenêtre » temporelle que Dorna s’est fixé pour une saison en 2020. La piste de l’Algarve n’était pas incluse dans le calendrier d’origine, mais depuis 2008, elle accueille le Superbike, qui devait faire son meeting les 5-6 septembre. Le circuit est complètement isolé, il est donc dans une situation idéale pour garantir le respect des mesures anti-contagion. Le site est situé à 20 kilomètres en dehors des centres habités de la côte, et à proximité immédiate il y a des structures hôtelières élégantes capables d’accueillir les 1 600 personnes nécessaires pour gérer le Grand Prix à huis clos.

Dorna: au moins sept pistes disponibles

Les occasions de mettre en place le calendrier des urgences à Dorna ne manquent pas. Il y a les quatre circuits espagnoles : Barcelone, Aragon, Jerez et Valence. Les trois premiers devraient accueillir le MotoGP et le Superbike cette année. Il a été évoqué le possible départ du MotoGP 2020 à Jerez, le 19 juillet. Il y a aussi les opportunités de Zeltweg (Autriche), détenu par la marque Red Bull également fortement impliquée dans les motos, et Silverstone (Royaume-Uni). Ces deux sites accueilleront un double GP chacune de F1. En ajoutant Portimão, nous arrivons à sept tracés potentiellement disponibles. Si chacun d’eux organisait deux courses, sur le modèle F.1, le MotoGP pourrait mettre en place un championnat du monde de 14 GP, contre les 20 attendus. Il en va de même pour Superbike : avec sept manches de plus, en plus de celle régulièrement organisée en Australie, huit sur treize étaient attendus. La difficulté sera de joindre les deux bouts et de gérer toutes les situations économiques complexes qui se présentent.

Situation vers la normalité

Dans de nombreux pays européens, la situation revient rapidement à la normale. En plus du Portugal, la Pologne et le Danemark se préparent également à revenir au sommet du football, encore une fois le dernier week-end de mai. L’Allemagne décidera mercredi 6 mai de redémarrer la Bundesliga : les équipes de Serie A s’entraînent depuis un mois, et aucune alarme n’a suscité la positivité de trois employés de Cologne (peut-être deux joueurs et un magasinier) détectés. Ils n’ont aucun symptôme, ils iront en quarantaine mais le reste de l’équipe poursuivra sa préparation comme prévu. Même en Grande-Bretagne, la décision concernant la Premier League est attendue dans quelques jours. L’idée est de jouer tous les matchs en six étapes : trois à Londres, un à Brighton ainsi que Derby et Nottingham, les villes les plus proches de la piste de Donington. Le plus gros problème pour les motos à ce jour est la possibilité de déplacer le paddock d’un pays à l’autre. La concentration de la totalité ou de la plupart des meetings sur la péninsule ibérique pourrait être une solution.