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Le pilote américain a impressionné lors du premier Grand Prix de la saison, à Losail, et est revenu dans un live avec motogp.com sur sa performance ainsi que sur sa saison 2019 compliquée.

Qu’est-ce qui fait qu’un déclic se produit chez un pilote ? Probablement un ensemble de facteurs qui parviennent un jour à parfaitement s’aligner pour lui permettre d’enfin montrer son potentiel. Joe Roberts lui-même n’a pas d’explications, lui qui roule pour la seconde année consécutive dans le team American Racing. Si le coaching de l’ancien pilote John Hopkins a fortement pesé dans la balance, le fait est que le jeune Américain s’est enfin révélé aux yeux de tous lors du Grand Prix du Qatar.

« Lorsque je suis arrivé dans le Championnat du monde, je voulais ramener les États-Unis en haut de l’affiche, comme mes héros l’avaient fait quand j’étais petit », a-t-il confié à motogp.com. « Je suis évidemment quelqu’un de compétitif et qui veut être le meilleur, que ça soit pour moi ou pour mon pays. »

Pourtant, son parcours mondial n’avait pas été un long fleuve tranquille jusqu’à cette saison 2020. Arrivé en 2017 en remplacement dans le team AGR pour seulement cinq courses, il était parvenu à décrocher un top 10 dès sa première course en étant pourtant parti 31e, mais était ensuite redescendu dans le fond du classement. Engagé pour sa première saison complète en 2018, il n’avait marqué que cinq points et terminé 27e.

 

 

 

Arrivé dans l’équipe American Racing l’an dernier, il n’avait pas réalisé de meilleurs résultats, n’étant entré qu’à deux reprises dans les points (avec deux 14e places) et ayant terminé 28e, bien loin de ce qu’il espérait : « L’an dernier j’étais très lent et souvent je ne me sentais pas à l’aise sur la moto. Mon objectif était de me battre pour le top 10 ou au moins toujours terminer dans les points. Je me souviens l’avoir écrit dans le bloc-notes de mon téléphone, mais beaucoup m’ont conseillé de ne pas viser tout de suite trop haut, qu’en Moto2 la lutte se joue au centième. »

Et puis, le déclic a eu lieu. Des prémices sont apparues lors de l’ultime test de pré-saison, au Qatar, qu’il a conclu en neuvième position, avant que l’Américain ne monte d’un niveau lors du premier Grand Prix de la saison. Aux avant-postes dès les FP1, il a confirmé en qualifications avec la première pole position de sa carrière, puis en course en terminant au pied du podium, son meilleur résultat en carrière.

« Dès le premier chrono que j’ai réalisé le vendredi, j’ai senti que je pouvais faire encore mieux et que je pouvais rouler dans les premiers », a-t-il raconté. « Les qualifications ont été incroyables, c’était comme une illusion mais non, j’étais vraiment en pole position. C’était incroyable. Avant la course je me suis imaginé plein de situations et de possibilités de bagarres dans le dernier tour pour décrocher un podium. J’étais super heureux après la course. Bien sûr que je voulais gagner mais terminer quatrième est un excellent résultat. J’ai compris que j’avais tout pour viser haut. » Après un tel début de saison, il ne reste plus à Joe Roberts qu’à confirmer lorsque les GP reprendront.

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