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Les conséquences du coronavirus s’appliquent bien sûr à la santé, et c’est la préoccupation essentielle qu’il faut garder à l‘esprit. Mais il y aura un après que l’on nous promet déjà comme différent du jour d’avant. Certains schémas seront à changer et il faut espérer que beaucoup seront encore là pour en être les acteurs. Économiquement, la mise en sommeil de la machine mondiale va avoir des répercussions. Il testera comme ailleurs et certainement à l‘extrême un paddock des Grands Prix qui est entré dans la tourmente. Le directeur sportif Paolo Ciabatti donne un aperçu d’un état d’esprit qui change déjà…

Paolo Ciabatti est le directeur sportif chez Ducati, un beau métier lorsque les compétitions ont cours. Mais c’est aussi une responsabilité qui a une autre facette, moins romantique, consistant à faire respecter les clauses des contrats et préserver les intérêts de son employeur. Or, dans le cas d’une pandémie imposée par le coronavirus qui fait rentrer tout le monde à la maison, interrompt toute vie sociale et autres manifestations, c’est la partie cachée de l’iceberg qui fait surface…

Dans un entretien sans fard au site Moto.it, Paolo Ciabatti explique ainsi au sujet d’une saison MotoGP qui ne démarre pas : « tant que la situation ne sera pas plus claire, aucune décision ne devrait être prise : si suffisamment de courses sont jouées, les contrats resteront valables. » Et sinon ? « Mon point de vue personnel est qu’il n’y a pas de conditions pour faire ce raisonnement. Les priorités sont différentes, il est désormais inutile d’anticiper les discussions sur les pilotes pour les prochaines années. »

L’Italien termine non sans une certaine gravité : « ce qui se passe maintenant va considérablement changer notre façon de vivre, de penser, de faire les choses. Il y aura un effet lourd sur l’économie mondiale avec des répercussions évidentes sur notre sport aussi. » A méditer…

 

 

 

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