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Jonathan Rea n’a pas connu à Phillip Island l’entame de saison espérée. Il a dû laisser la vedette à son nouvel équipier chez Kawasaki qu’est Alex Lowes, mais l’Irlandais du Nord a réussi tout de même à limiter les dégâts en ramenant de précieux points. En attendant que les hostilités reprennent, ce qui voudra dire que ce satané Coronavirus aura cessé de nous pourrir la vie, il revient sur cette histoire lancée par le patron de Dorna, actuellement très occupé, qu’est Carmelo Ezpeleta : celle de la pige en MotoGP avec la ZX-10RR de WSBK…

Carmelo Ezpeleta avait jeté un pavé dans la mare, il y a quelques semaines. Une époque, ou, encore, le coronavirus était un concept encore abstrait… Depuis, les choses ont bien changé ! Le patron de Dorna avait alors révélé : « Kawasaki nous a demandé de courir en tant qu’invité en MotoGP avec leur Superbike. » Une démarche interprétée comme une « provocation », car même sur le plan réglementaire, cela n’aurait pas été possible. Le MotoGP, par définition, est la catégorie des prototypes, tandis que la Kawasaki ZX-10RR est un dérivé de la production de la série.

Le quintuple Champion du Monde a d’abord fait profil bas à Phillip Island : « nous en MotoGP en tant que joker ? Pas de commentaire », fut la réponse laconique de l’officiel Kawasaki. Mais Jonathan Rea a depuis eu le temps d’y penser. Et voici sa position : « je ne comprends pas vraiment comment une telle chose pourrait me venir à l’esprit, peut-être que ça aurait été amusant, mais c’est une blague. Je n’ai jamais pensé à une telle éventualité ».

Jonathan Rea est ensuite entré dans les détails sur Corsedimoto. « Les Superbike, comme la Kawasaki, sont produits en grand nombre et sont développés de manière à s’adapter aux pneus Pirelli dérivés de la route », explique-t-il.  « Les MotoGP sont des prototypes qui sont nés pour bien fonctionner avec des pneus super spéciaux, il est clair qu’il ne pourrait jamais y avoir de compétition. Ce serait comme défier une F1 avec une voiture de tourisme. Le MotoGP et le Superbike sont des mondes complètement différents, surtout d’un point de vue technique. »