Jorge Viegas

Si l’on vous dit sport et médecine en ces jours compliqués, vous répondrez sans doute spontanément coronavirus. Et quoi de plus normal dans un monde qui connaît une pandémie ? Mais avant que le Covid-19 face le gros vide, on associait le thème à un homme et à une procédure en cours. Le premier est Andrea Iannone et la seconde est un procès pour contrôle antidopage positif. Le président de la FIM, Jorge Viegas, a fait un point sur cette situation. En rétablissant quelques vérités…

Jorge Viegas est actuellement en première ligne pour défendre les intérêts de la moto dans une période troublée par un coronavirus qui annule toutes les manifestations sur son passage. Mais ce n’est pas Attila si bien que l’herbe repoussera. Andrea Iannone aura-t-il l’occasion de la fouler ? C’est tout le malheur qu’on lui souhaite, lui qui est en attente d’un verdict qui pourrait faire vaciller sa carrière.

Contrôlé positif à un produit dopant, l’officiel Aprilia risque gros. Mais sa défense est solide tout comme ses soutiens. Le président de la FIM regarde aussi ce dossier de près bien qu’il précise : « le président de la FIM n’a rien à voir avec le procès » assure ainsi Jorge Viegas. « Celui-ci a été instruit par les avocats des deux parties, qui ont envoyé les différents documents qu’ils estimaient nécessaires et c’est un comité de trois juges, tous très expérimentés, qui va très bientôt donner sa décision ».

« Après, il y aura la possibilité d’un appel auprès du TAS, aussi bien de la part de Iannone et de son employeur, Aprilia, si la sanction est estimée trop sévère. Ou alors de la part de l’AMA (Agence mondiale antidopage) si elle estime que la sanction n’est pas suffisante. »

Un rappel des faits qui ouvre aussi sur une réflexion et une prochaine démarche ainsi explosée sur le site 24heures.ch : « à moto, l’adresse, le psychisme et le courage sont plus importants que la force physique brute. Sans parler de la problématique des antidouleurs et des analgésiques. J’ai prévu de rencontrer le nouveau président de l’AMA, le Polonais Witold Banka, pour voir s’il serait imaginable d’avoir une liste plus adaptée à nos réalités. » Une bonne idée s’il en est.

 

 

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