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Le parcours de Cristian Gabarrini dans les stands des Grands Prix est à associer avec les grandes aventures contemporaines du MotoGP. Aux côtés de Stoner chez Ducati pour le titre, avec le même Australien chez Honda pour une autre couronne, il a aussi été des débuts de Jack Miller parmi l’élite tandis qu’il se retrouve à présent en charge de la mission Lorenzo chez les rouges. Au vu des premiers résultats, on pourrait penser que la vie n’est pas facile, en ce moment, avec Por Fuera. Mais on se trompe…

Pendant qu’Andrea Dovizioso épatait son monde en tenant tête à Marc Márquez pour le gain de la couronne 2017, celui qui avait été engagé pour justement cette mission, Jorge Lorenzo, restait dans l’ombre d’un stand Ducati qui a beaucoup misé sur lui. Au sens propre comme au figuré. Septième au général au terme de la campagne, le Majorquin finissait son pire exercice depuis 2005 en Grand Prix, puisque sans la moindre victoire. Contre six succès à son équipier.

De quoi tendre l’atmosphère dans le box de l’ancien de Yamaha ? Pensez-donc : « ma collaboration avec Lorenzo est un vrai bonheur » affirme le chef mécanicien. « Jorge est totalement concentré sur chaque point de son travail à chaque seconde qui s’écoule. Chaque fois qu’il va sur la piste, vous pouvez être certain qu’il va attaquer plus qu’à 100% ».

Pourtant, les résultats tardent… « il a d’abord connu une période difficile d’adaptation. La Ducati est vraiment différente de la Yamaha. La façon de l’utiliser aussi. On en a souffert. Même s’il a été capable de la mener assez rapidement sur un tour, ce qui lui a manqué c’est de tenir le rythme sur une longue distance ».

« Il s’est adapté progressivement à la moto. On s’est concentrés sur le rythme à adopter sur la longueur d’un Grand Prix. C’était le plus important. Les tours rapides en qualifications venaient plus facilement. Mais après la première partie de la saison, il était évident qu’il manquait de régularité en course ».

Sur le bilan de trois podiums récoltés, il termine : « ses points forts constituent une longue liste. Avec un tel as dans le box, vous bénéficiez d’un grand style de pilotage. En contrepartie, vous n’avez aucune excuse à lui faire valoir. Il sait très bien de quoi il s’agit. Quant aux points faibles, je n’en trouve aucun ».

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