Le MotoGP a bien l’intention de se défendre contre un coronavirus qui joue avec lui au jeu du chat et de la souris. Au Qatar, où la saison a été lancée pour le Moto3 et le Moto2, le patron du promoteur Dorna a déclaré que saison il y aura, d’une façon ou d’une autre. La priorité est celle d’organiser des courses, et tant pis si cet impératif promet quelques bouleversements au calendrier. Prenez le cas du Grand Prix des Amériques. Il doit lancer la saison à Austin, mais le Texas prend des mesures contre la propagation du Covid-19. L’obligation de faire l’impasse et direction l’Argentine avec la tête basse ? Que nenni, Carmelo Ezpeleta a un plan B. Et c’est Indy.
Et si le MotoGP se réconciliait avec un site d’Indianapolis déserté depuis 2015 ? Ce serait l’un des rares effets positifs de cette épidémie de coronavirus. Une idée avancée qui serait même déjà un projet, si l’on en juge par le commentaire du responsable de la sécurité Dorna, Franco Uncini : « de toute évidence, le circuit n’est pas approuvé aujourd’hui. Mais il n’y a pas eu de problème critique majeur. Cette piste pourrait être approuvée sans problèmes majeurs, également parce que vu la situation critique, nous ne demanderions pas la lune. »
Cette dernière phrase en dit long sur la situation de crise actuellement vécue par Dorna qui doit honorer son contrat avec la FIM au sujet du déroulé de ce championnat. Treize courses, au minimum doivent être livrées. Par ailleurs, il est à souhaiter que l’on ne sacrifie pas la sécurité à la nécessité de courir. Car que veut dire « ne pas demander la lune ? »
Dans tous les cas, que ce soit Austin ou Indianapolis, c’est Marc Márquez qui enfilait les victoires comme d’autres les perles jusqu’à ce qu’Álex Rins ne mette un terme à la série au Texas en 2019. A suivre en rappelant qu’Austin a d’ores et déjà annulé un festival majeur qui rassemblait jusqu’à 70 000 personnes… Pendant ce temps, Sepang est prêt à accueillir deux courses…