A 31 ans, le Suisse Tom Lüthi fera, en 2018, ses débuts en MotoGP, au sein du team Marc VDS Racing pour une Honda RC213V qui sera aussi l’outil de travail de son équipier Franco Morbidelli. Un Italien de 22 ans qui l’a battu en 2017 dans la quête du titre mondial en Moto2. Le Suisse n’a été couronné qu’une seule fois dans sa carrière, en 2005, du temps de la 125cc. Il compte 16 victoires, 57 podiums et 12 pole positions. Pas si mal. Mais n’est-ce pas déjà trop tard pour Tom ?
Arriver en MotoGP à 31 ans, cela donne la cruelle impression d’une installation par accident. Comme un dernier rattrapage pour la gloire avant de tirer sa révérence. Mais Tom Lüthi s’en défend et veut sortir de cette image en rappelant le déroulé de sa carrière, ses opportunités absentes et, aussi, la forme actuelle des trentenaires de la grille de départ…
Sur Tuttomotoriweb, il précise : « il y a eu une période où tout le monde cherchait des pilotes de 20 ans. Marc Márquez tout comme Jack Miller sont en effet très jeunes. Mais certaines personnes doivent comprendre que tout le monde n’est pas comme Marc Marquez. Et que ça prend parfois du temps pour la jeune génération d’apprendre les choses ».
« Cela a été très difficile pour moi. Car à 31 ans, vous êtes déjà considéré comme très vieux pour accéder en MotoGP. Mais lorsque vous voyez des pilotes comme Rossi qui, à 38 ans, est toujours là et gagne des courses, ça me rassure et ça me donne de la confiance ».
Certes, mais si tout le monde ne peut pas être Márquez, tout le monde ne peut pas être Rossi non plus… Parmi la jeune génération, on compte Marc Márquez (24), Viñales (22), Zarco (27), Petrucci (27), Folger (24), ou Pol Espargaró (26). Les vétérans sont Crutchlow (32), Valentino Rossi, 38 ans, Alvaro Bautista (33), Dani Pedrosa (32), Andrea Dovizioso (31) ou encore Jorge Lorenzo (30).
Mais tant que l’on y croit, il y a de l’espoir. Ainsi, Mika Kallio veut revenir comme titulaire à 34 ans.