Mine de rien, Franco Morbidelli a mis fin en 2017, à huit années de disette en Italie. Ce pays était en effet sevré de titre mondial en Grand Prix moto depuis la dernière couronne acquise en 2009 par Valentino Rossi dans la catégorie reine. Une mauvaise série bouclée avec cette consécration en Moto2 qui lui a ouvert les portes du MotoGP pour 2018. Qui plus est issu de l’académie du Doctor, celui qui est aussi à moitié brésilien apparaît comme la relève de l’homme de Tavullia. Un statut auquel le pilote Marc VDS n’adhère pas vraiment…
Il faut dire que c’est le genre de situation qui vous met la pression et Morbidelli en aura déjà bien assez dans l’abord d’une première campagne en MotoGP… Où il devra d’abord sortir comme meilleur débutant. Pour le reste, l’Italien botte en touche : « lorsque Rossi prendra sa retraite, et cela arrivera tôt ou tard, ce sera à tous les pilotes italiens de prendre la relève. Un seul d’entre nous n’en sera pas capable car il ne pourra jamais à lui seul couvrir toute l’œuvre de Vale ».
De quoi évacuer la question, mais celui qui a remporté huit victoires et signé six pole-positions en 2017 précise sur Tuttomotoriweb qu’il ne sera jamais loin de son illustre compatriote : « ce serait fantastique de faire un jour partie d’une écurie Rossi en MotoGP. Mais je pense que cette hypothèse mettra des années avant de pouvoir se réaliser. C’est une espérance à long terme ». Mais pas impossible dit-on …