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Les premiers tests 2020 du Championnat du Monde Superbike vont débuter dans une quinzaine de jours, le 22 janvier à Jerez, pour se poursuivre à partir du 26 à Portimão au Portugal. On se fait de plus en plus de souci chez Barni Ducati pour Leon Camier et on prévoit donc en conséquence son éventuel remplacement par Michele Pirro.

Dans un premier temps, le nom de Lorenzo Savadori avait été cité pour suppléer l’Anglais, l’équipe Pedercini avec laquelle il vient de signer étant en pleine incertitude financière. Mais comme un retournement de situation est vite arrivé dans ce domaine, un remplaçant plus crédible devait être trouvé. Casey Stoner est parti de chez Ducati, et Jorge Lorenzo n’a pas été retenu comme essayeur.

Or si Michele Pirro doit remplacer Leon Camier pendant les tests, mais également pendant les courses du début de saison, un deuxième essayeur pour les GP fera cruellement défaut à Ducati.

Trois ligaments de l’épaule gauche de Camier ont été sectionnés lors de sa chute à Imola en mai dernier. Le 24 décembre, Leon a été opéré à nouveau à Barcelone car les ligaments de son épaule ne guérissaient pas naturellement. Son objectif est d’être en forme d’ici le début de la saison, au plus tard pour le dernier week-end de février en Australie.

Pour les essais hivernaux de Jerez et Portimão fin janvier, Barni sera de nouveau rejoint par le pilote d’essai Ducati Michele Pirro, qui a déjà piloté la V4 R lors du dernier test hivernal en 2019 et qui participera au Championnat d’Italie Superbike pour le team.

Si Camier n’est pas assez en forme pour les essais de Phillip Island le 24 février, Pirro pilotera également pour les courses outre-mer pour Barni Ducati en début de saison en Australie et au Qatar. L’ouverture européenne aura lieu ensuite à Jerez le dernier week-end de mars.

Un des problèmes pour l’équipe Barni est que Camier et Pirro auront besoin de réglages différents en raison de leurs styles de pilotage différents.

Néanmoins, Camier a été positif quant à l’engagement de l’essayeur italien pour les tests de Jerez en novembre dernier : « C’était une bonne idée de le laisser conduire. La moto est proche des motos d’usine et a beaucoup de potentiel. »

« Mais il y a des choses qui ne sont pas encore comme je voudrais qu’elles soient. Pirro a pu donner à l’équipe son avis sur le fonctionnement du châssis, sur le réglage des suspensions Showa et sur la manière dont l’électronique doit fonctionner.

« Pirro a un style de conduite différent du mien et aussi des préférences différentes dans la façon dont l’électronique fonctionne. Mais son apport était tout de même important pour mieux comprendre certaines choses. »

Après ces mêmes tests de Jerez, le patron de Barni Racing, Marco Barnabò, déclarait : « Je dois tout d’abord remercier Michele qui s’est rendu disponible bien qu’on lui ait demandé de participer au test seulement au dernier moment. Il a travaillé comme un grand professionnel et sa contribution est toujours importante. »

« Il aurait été très utile pour nous de faire quelques kilomètres avec Camier mais nous ne voulions pas prendre de risque et rater le test de janvier. »

« En tout cas, ces deux jours ont été très positifs et les tests nous ont été très utiles pour essayer de nouvelles solutions de réglage sur l’avant et travailler sur l’électronique en vue de 2020. »

Selon Michele Pirro, « Nous avons beaucoup travaillé avec de nouvelles solutions de suspension, je dois dire que j’ai trouvé un meilleur feeling que lorsque j’ai piloté la moto à Misano. Showa fait du bon travail, mais toute la moto progresse. Je pense qu’avec l’équipe nous avons pu faire du bon travail même si nous n’avons roulé qu’un jour et demi. »

Photos © Barni Racing

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