Une destinée, souvent, ça ne tient pas à grand-chose et c’est la volonté de celui qui veut la prendre en main qui en est la force motrice. Il faut donc croire en soi et persuader pour concrétiser. Une démarche que Valentino Rossi rappelle en se souvenant de son parcours lorsqu’il était enfant. Il avait la chance d’avoir un père certes passionné de sports-mécaniques, mais qui sortait d’un grave accident à moto. Du coup, son accession à un guidon n’a pas été si simple…
En cette période de Fêtes où les contes de Noël illustrent une trêve des confiseurs sympathique, Valentino Rossi apporte son anecdote à ressasser au coin de la cheminée. L’officiel Yamaha au crépuscule de sa carrière se souvient de ses débuts qui n’ouvraient pas encore sur l’aurore d’un parcours lumineux. Car il n’était encore qu’un enfant, fils de Graziano, pilote.
Le Graziano en question a couru en 250 et 500 à la fin des années 70 en remportant 3 succès et 7 podiums. Malheureusement, la carrière de Rossi père s’est brusquement terminée en 1982 à la suite d’un accident grave.
Une douloureuse expérience survenue alors que Valentino n’avait que 3 ans qui a forcément dissuadé Graziano de confier à son fils une moto. Mais le désir de Valentino de monter sur la moto a surmonté les inquiétudes de son père.
Comme rapporté par « Sky Sport », Valentino Rossi se rappelle cette période juvénile : « Graziano était un pilote de moto, puis il a eu un grave accident et il est devenu pilote automobile. Quand j’avais 6 ans, il a couru comme ça et il avait peur de me laisser monter sur les motos parce qu’il avait eu tellement de blessures dans sa carrière. »
Le Doctor a ensuite poursuivi : « papa ne voulait donc pas et m’a poussé vers les voitures. J’ai commencé à courir avec des karts, j’étais donc pilote automobile, je conduisais toujours des voitures au début. » On connait la suite et peut-être que vers la fin, cette destinée automobile lui sourira, comme pour boucler un cycle…
