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C’est un modèle qui a marqué le marché, à tel point que son caractère et son aura ont dépassé tous les critères d’évaluation objective. Il s’agit du prédateur Hayabusa qui a permis à Suzuki de revendiquer dans sa gamme une machine roulant à plus de 300 km/h dès les années 90. Puis les normes antipollution lui ont coupé les ailes, jusqu’à tuer l’espèce. Mais en 2021, Hayabusa se fera Phénix car il renaîtra de ses cendres…

Chez Suzuki, on en pince pour l’idée du retour vers le futur. Ainsi, le nom de Katana est revenu en force, le trail V-Strom revendique l’héritage de la Big DR, et demain, on attend une GSX-R 1400. Mais on verra aussi se poser un nouvel Hayabusa. Le site britannique Bennetts.co.uk l’annonce pour 2021, aux normes Euro 5 qui va bien.

Une bonne nouvelle, même si on sera déçu d’apprendre qu’aucun compresseur ne viendra souffler pour lui donner un courant ascendant. Une refonte du carter moteur sera là pour empêcher l’huile de se répandre à l’intérieur. Les conceptions présentées par Suzuki ne montrent pas de changements révolutionnaires dans le moteur. La configuration connue du quatre cylindres semble inchangée.

Les fuites qui arrivent du Japon parlent d’une augmentation de sa cylindrée à 1440 cc pour garder ses performances inchangées, de sorte que sa puissance se déplacera dans la fourchette de 200 à 210 ch pour permettre au prédateur de filer vers les 300 km/h. On rappellera que le premier Hayabusa lancé à la fin des 90 atteignait 308 km/h.

En ce qui concerne le châssis, les croquis montrent un cadre qui restera fidèle à la double poutre en aluminium, bien qu’il utilise des sections plus étroites et plus légères du cadre pour économiser des kilos sur la balance. Enfin, l’emplacement des deux silencieux d’échappement sur les côtés de la moto attire l’attention, signe d’identité qui a accompagné le Hayabusa durant ses 20 ans de présence sur le marché.