La nouvelle a fait l’effet d’une bombe. Andrea Iannone a été suspendu par la FIM pour cause de contrôle antidopage positif. Une affaire qui ne restera sans doute pas personnelle. Elle posera question sur l’ensemble de la discipline comme à chaque fois que ce genre de faits a surgi dans l’actualité. Un coup de tonnerre dans cette trêve hivernale. Que risque le pilote d’une usine Aprilia qui observera sans aucun doute la scène dans un contexte où elle veut gagner en crédibilité auprès du groupe Piaggio dont elle fait partie ? Voici les scénarios possibles…
Andrea Iannone a été cloué au pilori médiatique hier, mardi, avec l’annonce d’un contrôle antidopage positif effectué lors du rendez-vous de Sepang. Une nouvelle qui a étonné Joe le Maniac puisqu’il affirme avoir découvert l’histoire à travers les journaux. Ce qui veut dire qu’il n’a aucun document officiel l’informant de cette situation.
Lorsque les pièces du dossier lui arriveront, Andrea Iannone aura deux options. La première consiste à demander une contre-analyse sur un deuxième échantillon. La seconde à demander la révocation de la suspension. Pour ce faire, il doit adresser une demande écrite motivée au CDI (Tribunal disciplinaire international) dans un délai de 15 jours à compter de la notification officielle apparemment encore à venir.
Si le deuxième contrôle était négatif, la procédure serait annulée. S’il s’avère positif, Iannone pourrait faire appel. D’abord au CDI (qui devra statuer dans les 45 jours). S’il est rejeté il y a la possibilité de s’adresser à nouveau au TAS (tribunal administratif du sport). Il s’agit d’un processus très long qui peut durer des mois, ce qui pourrait devenir un problème étant donné que les premiers tests auront lieu début février A Sepang !
Si l’officiel de Noale était reconnu coupable, la peine maximale qu’il encourrait serait une interdiction d’exercer de 4 ans, mais elle n’est pas automatique. La réglementation antidopage est très complexe et comprend de nombreuses notes. Par exemple, si la consommation de la substance interdite était involontaire (contenue dans d’autres produits), la disqualification prévue est réduite à 2 ans.
Il faut aussi considérer la volonté du pilote de « tricher » ou non et si la substance a été prise dans des contextes sans rapport avec l’augmentation des performances sportives. Si la bonne foi de l’athlète est démontrée, tout peut être limité à une simple réprimande .
Enfin, si l’équipe n’est pas impliquée dans la prise des substances interdites, elle ne risque rien. Il faut donc maintenant attendre patiemment la suite des événements, comme le souligne le site GPOne.