Jose Manuel Cazeaux, le responsable technique de la GSX-RR d’Alex Rins, pense que l’année prochaine sera nettement meilleure que 2017 après avoir effectué des essais favorables à Jerez.
L’évaluation et le développement de la Suzuki 2018 devaient commencer lors des tests de Valence juste après le Grand Prix, mais Rins et son coéquipier Andrea Iannone avaient alors été victimes de problèmes gastriques qui compliquaient les choses.
Heureusement à Jerez tout se déroulait au mieux, et Andrea Iannone bouclait ces trois jours d’essai en quatrième position à 0.367 du leader Andrea Dovizioso, tandis qu’Alex Rins se classait sixième à 0.644. C’était un net réconfort après une année difficile pour Alex, pénalisé par des blessures et une moto perfectible. Il ne se classait au final que seizième après avoir manqué les Grands Prix du Texas, de Jerez, du Mans, du Mugello et de Barcelone. La fin de saison était mille fois meilleure avec la cinquième place à Motegi, puis la quatrième à Valence (et la quatrième au Japon pour Andrea Iannone).
Pour Jose Manuel Cazeaux, « Je pense que les choix que
nos deux pilotes font en cette fin d’année sont plus qualifiés que
ceux qu’ils avaient faits l’hiver dernier, quand un pilote était
rookie et blessé, et que l’autre venait d’une moto un peu
différente de celle-ci. »
« Pour la GSX-RR 2018, disons que, si nous partons de
la moto de Maverick à la fin de
2016, cette année nous avons fait de nombreux ajustements basés sur
le moteur de cette saison qui a été construit pour améliorer
certaines zones. »
« Mais pendant la saison nous avons trouvé que c’était
pire dans d’autres domaines. Sur beaucoup de pistes c’était un
problème et nous avons lutté pour être compétitifs. En tout cas,
c’était une année positive car avec ces difficultés, nous avons pu
améliorer certains détails. »
« Maintenant, avec la base du moteur de l’année
prochaine que nous testons depuis Valence, la moto s’améliore et on
dirait que nous allons dans la bonne direction. »
« C’est sûr que le moteur de 2017 n’a pas aidé. C’était
même un peu pire qu’avant. En fonction des caractéristiques et des
niveaux d’adhérence d’un circuit, ce problème était plus ou moins
grand. »
« Je pense qu’en dépit de ce moteur, qui était comme un
handicap dans certaines zones, nous avons pu bien finir la saison.
»
« Si on voit mon équipe avec Alex, il a eu un très
mauvais début de carrière en MotoGP, en commençant par une pénible
blessure à Valence puis une autre douloureuse blessure à Austin.
Depuis son retour au test de Barcelone, l’évolution a été plus
lente mais avec des progrès constants. »
« Maintenant, il pilote bien. Il sait qu’il construit
une méthode de travail, c’est très important. Il comprend que ce
n’est pas seulement le talent qui compte en MotoGP. Il construit sa
méthode, ressent ce qui se passe sur la moto et le transmet à
l’équipe. »
« Mon sentiment est que nous pouvons garder cet élan. Je suis plutôt content. Je crois qu’il a beaucoup de talent pour l’avenir. S’il continue comme ça, je m’attends à ce qu’il apprécie la saison prochaine. »
Photos © Suzuki
Source : Crash.net