Le nouveau Champion du Monde de Moto3 a passé toute son enfance à admirer Valentino Rossi, et cette estime n’a pas diminué au fur et à mesure que Joan avançait en âge. Il reconnait volontiers que même maintenant, le seul à provoquer une véritable émotion chez lui lorsqu’il gagne, c’est Valentino.
« Pour un garçon de 20 ans, il est très facile de tomber dans beaucoup de choses quand tant de gens commencent à vous suivre. Mais je viens d’une famille humble et je sais quoi faire. »
L’Espagnol a également parlé au Docteur :
« Valentino Rossi est mon idole, il est le numéro un.
Il a presque 40 ans et il court toujours avec les mêmes rêves que
ceux de jeunes gens. »
« Je suis un fan de Vale parce que c’est le seul qui,
quand il gagne, me fait accélérer le cœur. Pas parce que Rossi est meilleur
que Marquez, Lorenzo ou Maverick,
mais parce que c’est mon idole. J’ai demandé à Valentino de faire
une photo avec lui il y a longtemps. Ce qui s’est passé c’est qu’il
ne savait pas qui j’étais, si je pilotais une moto ou pas, je pense
que c’était ma première année de la Red Bull Rookies Cup. Et bien
sûr, il me l’a donnée, ça a été très compliqué, mais il me l’a
donnée, je pense que ce serait un peu plus facile maintenant.
»
« Mon rêve l’année prochaine est de finir le championnat à la lutte pour la victoire en Moto2. Et si ça arrive, je fêterai le titre un peu mieux que lors du tour d’honneur en Australie : on n’avait pas de drapeau espagnol, donc on en a emprunté un au podium. Mais il était tellement grand (ndlr : voir photo ci-dessus), qu’il a fini par passer entre la chaîne, le pignon et la couronne pour finir complètement déchiqueté ».
Où est ton fameux serpent que tu avais à Phillip Island ?
« Si je suis honnête, je pense que je l’ai laissé en Australie. Je pense qu’il sera plus au calme là-bas que si je l’avais emmené en Espagne. Et de toute façon ils me l’auraient pris, il n’aurait pas passé la douane. »
Il y a des gens qui t’appellent le nouveau Márquez. Cela te dérange-t-il ?
« Je m’en moque. Je pense que la clé est de ne pas le croire. Je me moque de savoir s’ils me disent le nouveau Márquez, comme s’ils me disaient le nouveau Schwarzenegger. Je ne le croirais pas. »
« Vous pouvez le dire, mais sans le travail acharné au
jour le jour et sans la chance dans beaucoup d’aspects, je ne
serais pas capable de devenir, comme ils disent, un « nouveau
Marquez ». Il y a beaucoup de facteurs à prendre en compte.
»
Est-ce qu’être pro-Rossi implique d’être anti-Marquez ?
« Pas du tout. J’ai beaucoup d’admiration pour tous les pilotes de MotoGP. Plus pour le haut. J’ai beaucoup d’admiration pour Marc, évidemment, pour tout ce qu’il fait et ce qu’il obtient. Sûrement, il va vaincre Rossi. Mais normalement, quand je commence avec une chose, j’aime finir. J’ai toujours remarqué Rossi. Il est le seul, vraiment, qui lorsque j’étais à la maison à le regarder dépasser et gagner, a fait battre mon cœur plus vite. Et il le fait toujours. »
La bonne nouvelle pour Mir est que Rossi l’a invité à son ranch.
Photo : motogp.com / Dorna
Source : Jaime Martín et Miguel Sanz pour Marca