Johann Zarco arrive déjà à la mi-temps de son pari effectué avec Honda pour relancer sa carrière en MotoGP. Le Français s’est en effet ouvert une fenêtre de tir de trois Grands Prix pour faire mouche et faire ainsi oublier son échec KTM. Sa première apparition en Australie, comme remplaçant d’un Nakagami opéré à l’épaule, a été encourageante et le Français aimerait élever encore son niveau de jeu à Sepang…
Après des débuts encourageants en Australie, Johann Zarco a exprimé son enthousiasme à l’idée de concourir sous les couleurs de la LCR Honda IDEMITSU au Grand Prix de Malaisie. Le Français remplace le blessé Takaaki Nakagami pour les trois dernières courses de la saison et possède un bilan intéressant sur le circuit international de Sepang.
Zarco a ainsi remporté deux courses consécutives de Moto2 sur le site en 2015 et 2016, puis a décroché une place sur le podium un an plus tard lors de sa première saison dans la catégorie MotoGP. S’étant bien adapté à la Honda RC213V à Phillip Island et ayant terminé en 13e position, il espère maintenant se classer parmi les 10 meilleurs ce week-end.
« C’est certain que Sepang sera une piste différente de Phillip Island et c’est une piste avec beaucoup de bons souvenirs pour moi en MotoGP et Moto2 » commente l’équipier de Cal Crutchlow. « La confiance que j’ai acquise avec la Honda à Phillip Island m’aidera à commencer les essais beaucoup mieux. Je pourrai davantage profiter de la qualité de la moto, notamment parce que Sepang conviendra mieux à la moto, avec plus de points de freinage et moins de virages rapides. »
« Il fera chaud tout le week-end, alors ce sera la mission du week-end et de la course : gérer la chaleur et se sentir bien dans la chaleur. J’ai une très bonne énergie et j’espère faire partie du top dix, voire même du top cinq » termine le tricolore qui ajoute, sibyllin : « en regardant les données de Marc Marquez, j’ai remarqué quelque chose que je garde pour moi. Il contrôle naturellement la moto et c’est quelque chose que je vais essayer de mettre en pratique ce week-end à Sepang. Marc contrôle tout, aussi parce qu’il a ce contrôle naturel, et il donne toujours le maximum. C’est pourquoi il est le meilleur depuis tant d’années. Et c’est ce que j’essaie d’apprendre de lui. J’ai besoin de la confiance pour revenir, parce que j’ai perdu l’impression de pouvoir revenir, mais je ne sais pas à quelle vitesse. »
Le Français se met-il tout seul la pression ? Il explique: « ce n’est pas de la pression. C’est juste la réalité: si tu fais du bon travail, si tu gères tout bien, tu dois être là. Ce n’est pas de la pression, c’est juste d’être honnête avec moi-même, c’est tout. Je dois au moins être dans les sept premiers pour montrer à nouveau que je suis un pilote de course et que je peux être avec les meilleurs ».
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