Le tracé de Phillip Island a souri déjà à quatre reprises à une Ducati, dans une période s’étalant de 2007 à 2010. Mais depuis, plus rien et le même circuit aurait même tendance à faire souffrir la Desmosedici un peu plus qu’ailleurs. La raison de ce changement ? Il n’y a plus Casey Stoner sur la moto rouge. Un diamant brut parti à la retraite bien trop tôt… A la place, nous avons le pragmatique Andrea Dovizioso dont le sang froid le rend tiède lorsqu’il lui faut donner son avis sur ce qu’il pourrait faire ce week-end, dans cette nouvelle édition du Grand Prix d’Australie.
L’Australie et Phillip Island marque le troisième des quatre rendez-vous en outre-mer du calendrier MotoGP qui ne compte plus que trois échéances avant la fermeture de l’exercice. Et de l’aveu même de l’officiel Ducati, ce sera pour les tuniques rouges l’étape la plus délicate de ce long périple aux antipodes : « sur le papier, Phillip Island est la piste la plus difficile des trois courses d’outre-mer à la fin de la saison. Mais il est également vrai que j’ai terminé troisième ici l’année dernière. Nous devons prendre cela comme une référence », a déclaré l’Italien de 33 ans. « Le froid et la pluie sont souvent au centre de cette course, alors tout peut arriver. »
Andrea Dovizioso n’a remporté que la catégorie 125 cc en Australie qu’en 2004, et une seule place sur le podium de la catégorie MotoGP sur la Ducati l’année dernière. Après son centième podium pris au Japon, le double vice-champion du monde MotoGP compte 55 points d’avance sur ses premiers poursuivants que sont Álex Rins (Suzuki) et Maverick Viñales (Yamaha) dans la course pour la deuxième place du championnat. « Même si j’ai accumulé des points au Motegi sur mes adversaires directs, je ne peux pas me détendre si je veux rester à la deuxième place au championnat. Je suis déterminé à obtenir un bon résultat en Australie » a-t-il déclaré avant le 17e Grand Prix de la saison.