Cette fois, on a trouvé trace d’un autre pilote que Marc Márquez équipé en Honda dans le top 5 d’un Grand Prix. Il s’agit de Cal Crutchlow qui montre ainsi que rien n’est impossible. Une bonne course faite au bon endroit, soit au Japon, terre de son employeur. Et accomplie à la veille d’une autre, la semaine prochaine, en Australie, où il aura un nouvel équipier en la personne de Johann Zarco…
Cal Crutchlow s’est élancé cinquième d’un Grand Prix du Japon au Motegi qu’il a fini cinquième. Et pourtant, l’Anglais ne s’est pas ennuyé. Il a connu quelques péripéties avant d’en arriver là. Et il s’est même amusé de celles des autres observées à distance… « Dans une certaine mesure, bien sûr, je suis déçu parce que je ne suis pas sur le podium. Mais je ne me sentais pas bien au début de la course » déclare le Britannique. « Je devais gérer ma situation pendant dix ou douze tours pour pouvoir terminer la course. Mais nous avons fait du bon travail. Je n’ai jamais eu un rythme fantastique ce week-end. C’était aussi le cas en Thaïlande. »
« Mon équipe est satisfaite de ce top 5, moi aussi. Nous avons eu un peu plus de problèmes ici qu’en 2018. Même Marc n’a pas eu la vie facile par rapport à l’année précédente. J’avais un dilemme : rattraper le groupe ou gérer ma moto. J’ai ralenti un peu, peut-être un peu trop. Ensuite, Álex Rins m’a doublé et ça m’a aidé un peu. Il est allé au loin et j’étais à nouveau devant lui. Nous avons donc répété notre combat vécu ici en 2018 et nous étions proches l’un de l’autre. J’ai apprécié. »
Puis il a happé Franco Morbidelli en fin de partie : « j’ai poussé parce que je savais que nous pouvions rattraper Morbidelli. Il n’était pas si fort à la fin. Mais il avait une bonne accélération, alors je l’ai pris sur le frein. » Un pilote Petronas qu’il avait observé en début de course, dans son duel avec Jack Miller : « j’étais à des kilomètres en arrière, mais je pouvais voir les jambes voler et la tête bouger. C’était vraiment amusant de les voir. »
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