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Les affaires fiscales dans le monde des Grands Prix moto ne sont pas légion, mais elles existent tout de même. Ces derniers temps, c’est le fisc espagnol qui a étudié sérieusement le sujet. De Sete Gibernau en passant par Sito Pons sans oublier un Jorge Lorenzo en plein contrôle, on a pris à cœur le sujet des impôts. Un dispositif va être mis en place et il sera assez contraignant pour les pilotes espagnols. Mais pas seulement !

L’information vient du site Motosan qui annonce que les pilotes espagnols du Championnat du Monde MotoGP seront tenus de payer des taxes dans leur pays d’origine pour les courses disputées en Espagne, même s’ils résident à l’étranger. Le Trésor enquêtera notamment sur les pilotes habitant en Andorre. Par ailleurs, l’idée serait généralisée aux pilotes résidant dans d’autres pays. Ces derniers devraient donc payer des taxes en Espagne pour les courses qui se tiennent dans la péninsule.

Une démarche qui rendrait moins attrayant le pays qui compte quatre Grands Prix dans un calendrier qui en imposera plus que deux avec l‘arrivée de nouvelles contrées. Si le fisc espagnol applique sa méthode, ce sera sans doute encore deux de trop…

Pour ce qui est de l’Espagne, de plus en plus de pilotes ont préféré s’exiler, la destination la plus prisée étant l’Andorre. Cependant, certains pilotes comme Dani Pedrosa ou Jorge Lorenzo ont préféré déménager leur résidence en Suisse. On rappellera que Marc Márquez a toujours son domicile à Cervera, son lieu de naissance.

Pour ce qui est de la taxation de tous les pilotes lors d’un meeting qui se déroulerait en Espagne, l’application s’annonce comme un casse-tête. Contrairement au tennis, par exemple, où le vainqueur du tournoi touche une grosse somme d’argent, que l’on peut taxer, les pilotes, eux, ne marquent que des points. Par ailleurs, tous les revenus des pilotes ne proviennent pas des courses. Ils ont également divers contrats de publicité, entre autres.

Mais le message est clair : à partir de maintenant et dans quelques mois, les pilotes espagnols qui vivent à l’extérieur, en particulier ceux qui ont une résidence en Andorre, seront étroitement surveillés.