En Thaïlande, il semblerait que les choses s’accélèrent au sujet du cas Johann Zarco. Le nom du pilote français a ainsi été évoqué plusieurs fois aujourd’hui parmi les membres du team Yamaha Factory. Silvano Galbusera va quitter ses fonctions au sein du team officiel Yamaha où il officie en tant que chef mécanicien de Valentino Rossi. Nos amis italiens de GPone ont même lié ce départ à l’arrivée du pilote français. L’Italien lâcherait ainsi un champion pour en retrouver un autre en 2020, et pour une mission essentielle au sein du team test européen de l’usine d’Iwata. Pendant ce temps, les pilotes équipés de M1 ont déjà presque oublié Jonas Folger…
Chez Yamaha, le Test Team basé en Europe semble en voie de développement. L’idée mise en titre par le médias italien qui reprend les propos de Maio Meregalli veut que Silvano Galbusera en serait d’autant plus à la manette qu’il aurait la joie de travailler avec Johann Zarco.
Maio Meregalli : « Le départ de Galbusera fait partie de cette restructuration qui a débuté à la fin de la saison dernière. L’équipe de test en Europe n’a pas été très bien accueillie au début, mais au Japon ils se sont rendu compte qu’elle apportait des avantages pour plusieurs raisons. Cela nous permet de rouler sur des pistes sur lesquelles nous allons ensuite courir, les conditions d’adhérence des pistes sont différentes au Japon de celles que l’on trouve en Europe. L’option Zarco a également réorienté tout le travail effectué à Iwata en Europe. »
De quoi travailler pour l’avenir mais aussi de défier le présent, car le double Champion du Monde sera habité par le désir de redevenir titulaire en 2021. Il lui faudra pour cela se montrer au meilleur niveau.
Le schéma ne déplairait pas à Maverick Viñales. Interrogé lors de son point presse sur cette éventualité de l’arrivée de Johann Zarco dans le Test Team, il a répondu : « je ne sais pas si c’est vraiment le cas. Je peux dire que Johann est un excellent pilote et l’avoir comme testeur pourrait beaucoup aider car essayer des pièces avec les chronos qu’il fait est très différent que de le faire quand on roule une seconde plus lentement. Il peut vraiment pousser la moto à ses limites, comme nous le ferions ».