Il ne faut pas s’en cacher, malgré son opiniâtreté et son ardeur sans faille au travail, Valentino Rossi ne connaît pas une bonne saison de MotoGP. Les premières joutes ont d’abord été encourageantes avec, notamment, un podium à Austin où il a joué la victoire face à Alex Rins. Mais dès que le Doctor a foulé le sol de la vieille Europe, tout s’est compliqué. Avec 137 points marqués à ce stade de la campagne, c’est la récolte la plus maigre que revendique Vale depuis qu’il est chez Yamaha. La campagne d’outre-mer qui commence ce week-end avec la Thaïlande doit se montrer plus prolifique…
On rappellera qu’en 2012, sur une rétive Ducati, il en était à 128 points, ce qui n’est pas si loin. Sixième au championnat, il est devancé de dix longueurs par son équipier Viñales et il est le point de mire du débutant Fabio Quartararo que se verrait bien lui remonter les 14 unités de retard avant la fin des hostilités.
Pour finir de brosser le tableau, on rappellera que la dernière victoire de Valentino Rossi remonte à Assen en 2017. Cependant, la découverte de Buriram l’an dernier s’était bien passé : « l’année dernière, le week-end de course était vraiment agréable car nous avons obtenu la deuxième place en qualifications et j’étais rapide dans la course. Je me suis battu pour le podium jusqu’à la fin » commente Vale qui regrette trois chutes cette année en Italie, en Catalogne et en Hollande
« Je ne comprenais pas pourquoi, mais j’avais terminé quatrième, et de toute façon j’étais rapide. L’objectif pour cette année est donc d’essayer à nouveau d’être rapide et de faire encore mieux que l’an dernier. » Une ambition qu’il tentera de concrétiser avec une Yamaha qui sera, a priori, en meilleure forme que la M1 précédente.