A Phillip Island, le week-end dernier, Jorge Lorenzo a vécu un cauchemar au guidon d’une Ducati qui n’a par ailleurs satisfait aucun de ses servants. Pas même un Andrea Dovizioso faiseur de miracles jusque-là mais qui a été rattrapé par la dure réalité du réel niveau de la Desmosedici. Elle a, certes, fait de gros progrès, mais sa marge de progression reste aussi réelle. Por Fuera s’est traîné jusqu’à la quinzième place au sortir d’un meeting au Japon terminé sixième qu’il espérait remporter. Que va offrir la Malaisie aux hommes de Borgo Panigale ?
A priori du bonheur puisque Dovizioso y avait dominé son sujet l’an passé. De quoi intéresser Lorenzo qui, cependant, n’a jamais vaincu à Sepang en MotoGP… Mais après Phillip Island, tout est bon à prendre : « j’ai déjà oublié ce week-end australien. On y a juste collecté un ensemble d’informations qui n’ont pas marché pour essayer de faire mieux la prochaine fois que l’on aura à affronter ce genre de piste aux longues courbes qui vous font patiner longtemps ».
« Sur ce type de circuit, notre moto doit faire beaucoup de progrès. On y souffre tellement. Toutes les Ducati souffrent dans ce cas. J’ai fait de mon mieux en Australie mais ça n’a pas marché et j’avais beaucoup de patinage en fin de course. En Malaisie, ça ira mieux, ça ne fait aucun doute. On est efficace dans les freinages violents, on est bon à l’accélération et on est performant dans ce genre de course. Mais dès qu’il faut garder les gaz dans les longues courbes, la moto ne tourne pas ».
« Il faut nous concentrer là-dessus pour la prochaine moto afin d’être efficace dans ce cas, mais aussi dans tous les cas ». Lorenzo est déjà en 2018. Mais à Sepang, qu’affichera son tableau de bord s’il précède un Dovizioso à 33 points de Marquez à deux Grands Prix du but ?
