En ce 16 février, il ne fait pas de doute que Luca Marini se trouve à Tavullia et même sans doute dans un ranch où trône fièrement le panneau VR46. Car le pilote du team Sky VR46 en Moto2 et élève de marque de l’académie VR46 est le frère d’un Valentino Rossi qui souffle aujourd’hui ses 40 bougies. Avant cette fête avec son aîné, il s’est livré sur ce qui l’attend en 2019 en Moto2. Avec, notamment, cette pression de devoir succéder à ses copains de classe Morbidelli et Bagnaia…
Luca Marini est prêt à vivre une saison d’enfer. Après les succès remportés par Morbidelli et Bagnaia, il va devoir se mettre en quête d’un titre en Moto2 afin de permettre à l’académie Rossi de faire la passe de trois. Et le frère du Doctor semble arriver à maturité pour relever ce défi. N’oublions pas qu’il est un vainqueur de Grand Prix depuis le rendez-vous en Malaisie, qui avait aussi sacré Bagnaia.
Tel que rapporté par « Sky Sport« , Luca Marini a répondu à ceux qui le classent déjà parmi les favoris pour le titre : « les favoris, je les définirai après quelques courses. De nouveaux pilotes Moto3 sont arrivés. Binder, Marquez et Baldassarri étaient là avant moi. Je pense qu’aujourd’hui, dans ce sport, le talent pur n’est plus suffisant. Il ne suffit pas d’être rapide sur la moto, comme je l’ai déjà prouvé. Valentino m’a appris cela et me le montre tous les jours, lui qui est le meilleur pilote de l’histoire de la moto. Il faut la bonne moto et la bonne équipe et il faut bien travailler « .
Le pilote du SKY VR46 Racing a ajouté : « je pense que Bulega est un pilote très rapide, il est préférable qu’il soit rapide à côté de moi. Il sera utile de donner un coup de main pour se rassembler quand il faudra le faire. Des aides de Nicolò ? J’espère, car ça voudra dire que je vais me battre pour le titre. Je vais travailler dur pour obtenir de bons résultats « .
Enfin, Luca Marini a conclu : « mon frère est une partie importante de ma vie. Pour moi, c’est un exemple, non seulement du point de vue sportif. Je suis sûr qu’il m’attendra en MotoGP, c’est le rêve de tout le monde, mais aussi mon rêve. Pour moi, c’est le plus fort de tous les temps et je pense pouvoir encore courir pendant des années« .
