Jonas Folger a travaillé dans l’ombre pour un service minimum de trois jours du côté de Sepang, en Malaisie. La chasse au chrono lui a été interdite et il a quitté la Malaisie avant dernier, à plus de trois secondes du leader Petrucci à la performance record. Sa mission a donc été bien différente de celle de son compatriote Bradl chez Honda qui n’a rendu qu’un peu plus d’une seconde au leader à la Ducati. Et pour la suite ? C’est encore flou…
Une équipe test européenne Yamaha était une volonté forte affichée par les pilotes officiels, à commencer par Valentino Rossi. Ce dernier, dans son bilan malaisien, n’a pas oublié de remercier le travail effectué par le pilote allemand sur le retour. Certes, mais la suite ne semble pas être synonyme d’assiduité : « l’équipe européenne d’essais est encore extrêmement jeune. Qui fait quoi, son organisation comme son programme sont en partie encore en cours de planification. C’est pourquoi vous ne pouvez même pas parler d’une wildcard ».
Les trois Grands Prix envisagés comme invité sont donc pour l’instant une vue d’esprit. Ce qui est en revanche acquis, c’est que Jonas Folger manquera le prochain test IRTA MotoGP sur le circuit de Losail à Doha (Qatar) du 23 au 25 janvier. « Je ne ferai probablement pas d’essais avant avril, à Misano ou au Mugello, ce n’est pas encore clair. Notre troisième piste d’essai est Aragón » précise l’Allemand de 25 ans.
Il termine sur Speedweek : « le fait que je sois autorisé à faire un Grand Prix cette année ne fait pas encore l’objet de discussions. Si j’ai cette opportunité, je la saisirai. Mais Yamaha ne m’en a pas encore parlé. Je n’ai donc pas pensé à l’endroit où j’aimerais aller. Mais c’est dans l’air ».