Au terme de la première journée d’essais libres du 37e Grand Prix du Japon, Yamaha ne dispose que d’une M1 dans le Top 10 provisoire, celle de Johann Zarco.
De quoi inquiéter les autres pilotes d’Iwata, à commencer par Valentino Rossi qui avoue une certaine forme d’impuissance dans ces conditions météorologiques pluvieuses : malgré une piste réputée adhérente sur le mouillé, et malgré les dernières modifications de châssis introduites à Silverstone qui ont amélioré les choses sur le sec, les motos utilisées par le team officiel souffrent toujours d’un manque d’adhérence de l’arrière sur le mouillé.
Le pilote italien s’en est confié lors de la conférence qu’il a tenue en fin de journée dans l’hospitalité Movistar Yamaha MotoGP.
Valentino Rossi: « sincèrement, nous avons essayé de faire beaucoup de choses avec la moto, mais nous avons des problèmes. Et nous ne comprenons pas pourquoi, parce que l’année dernière j’étais très compétitif sur le mouillé, j’avais un bon feeling avec moto. Mais cette année, nous avons du mal.
Nous essayons de faire des modifications, mais au final, nous sommes assez loin de la tête et la moto est difficile à piloter. D’une façon générale, le problème est un peu le même que sur le sec; nous n’avons pas d’adhérence à l’arrière.
J’ai essayé [le châssis 2016] en début de saison, mais il est très difficile de faire exactement la même moto que l’année dernière, parce que le moteur est différent, la selle est différente … donc au final, peut-être que je n’ai jamais vraiment essayer [la même] !
Quand on court avec le dernier châssis sur le sec, comme à Silverstone et en Aragon, ce n’est pas si mal. Nous avons un problème, mais nous avons été très compétitifs. Mais sur le mouillé, impossible, c’est très difficile.
Si vous regardez les données de la vieille moto, c’est une grande frustration, parce que, « f ** k », dans les virages, c’est impossible ! Nous devons donc essayer de comprendre, surtout pour l’année prochaine.
Déjà dans les entrées de virages, je suis très lent. Je ne sens pas l’arrière. D’une façon générale, il y a toujours [un manque d’adhérence arrière] et nous avons beaucoup de patinage en accélération.
Zarco est un bon pilote sur le mouillé et il est une seconde plus rapide que moi et Vinales. Mais pour moi, il est intéressant de regarder les deux pilotes d’essai japonais. Nakasuga est avec notre moto et Nozane est avec la vieille moto. Habituellement, Nakasuga est plus rapide que Nozane et a plus d’expérience, mais aujourd’hui, il est deux secondes plus lent !
Que ce soit en entrée ou en sortie, nous n’avons pas d’adhérence, donc nous devons nous battre avec la moto. Nous essayons, mais nous ne réglons pas le problème. »
Source : Crash.net
#JapanesGP MotoGP Classement FP2 :