Il reste quatre Grands Prix à disputer, 100 points à distribuer et nous avons au championnat trois pilotes représentants de trois constructeurs en tête du championnat, réunis en 28 unités. Autant dire que l’étau se resserre et que chaque point perdu ou gagné va valoir son pesant d’or. Une situation que n’ignorent pas les écuries concernées, les teams satellites des familles concernées et les pilotes affiliés ou équipiers des fers de lance. Une tension qui pose le débat des consignes d’écurie. Pas facile, surtout que dans deux cas sur trois, ce n’est pas le leader attendu qui joue la couronne…
Avant de s’envoler pour le Japon, le sujet est revenu à la surface chez Ducati et chez Yamaha. Andrea Dovizioso a ainsi précisé : « je suis l’un des pilotes qui pense comme un sportif et qui croit au verdict du sport. C’est pour ça que je ne demanderai jamais ce genre de chose ». Heureusement, car c’est un dilemme ainsi résumé par Jorge Lorenzo : « aider Dovi ne me gênera pas, mais je veux aussi gagner une course ». Quant à Petrucci, il veut bien aussi aider DesmoDovi, mais il souhaite également battre Johann Zarco à la fin de la saison…
Passons chez Yamaha… Le team manager Meregalli déclare : « nous n’avons jamais fait ce genre de chose par le passé. Et même aujourd’hui, nous ne considérons pas la question ». Voilà la position officielle. Nous verrons dans les faits. Surtout avec un Valentino Rossi qui prendra peut-être son rôle d’arbitre en compte en pensant à l’épilogue de la saison 2015…
