Il reste quatre Grands Prix à distribuer, 100 points à distribuer et cinq pilotes réunis en 59 unités. A priori les jeux restent ouverts pour le gain de la couronne mise en jeu durant cette saison 2017 de MotoGP. D’autant plus que le trio de tête au général est rassemblé en 28 points. Certes, mais l’histoire des Grands Prix a démontré que celui qui viré en tête des débats dans cette dernière ligne doute était généralement celui qui raflait la mise. De bon augure pour Marc Marquez.
Une tendance expliquée sur le site MotoGP.com. La voix officielle des Grands Prix remarque en effet qu’il n’y a que deux saisons dans l’histoire qui n’a pas récompensé le pilote qui se présentait au sommet du championnat à quatre courses de l’épilogue : en 1998 d’abord, au grand dam d’un Max Biaggi qui devançait Mick Doohan de quatre points après Brno. Mais au final l’Australien fut sacré avec une marge de 52 unités.
Il y a eu ensuite la mouvementée fin de partie 2015. Valentino Rossi avait quitté Aragón avec une avance de 14 longueurs sur son coéquipier Jorge Lorenzo. Lequel fut tout compte fait titré à Valence pour cinq points. Il est vrai que le dénouement avait été influencé par un arbitre de choix : Marc Márquez…
Justement, c’est maintenant lui qui joue le leader chassé. Qui sera son bourreau ? Le Doctor en guise de revanche ? Ce serait pour le moins cocasse… Reste qu’il est une règle jusque-là vérifiée qui veut que jamais le troisième ne tire profit de cette situation. De quoi démoraliser encore un peu plus Viñales… Qui rentrerait dans la légende en cas de revirement !