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Le week-end aragonais de Lorenzo a été globalement très positif, et ce dès le vendredi sur la mouillé quand Jorge réalisait le deuxième temps sur sa Ducati. Il devait en passer par la Q1 le samedi, mais y réalisait le meilleur chrono, avant de s’installer au milieu de la première ligne en Q2, entre Maverick Vinales et Valentino Rossi.

Il obtenait le dimanche son meilleur résultat de l’année, avec la troisième marche du podium comme à Jerez, mais à seulement 2.028 du vainqueur Marc Marquez. Lorenzo voit les choses à long terme. Il a un contrat de deux ans avec Ducati, et il applique la formule « une année pour apprendre, une année pour gagner ». Pour le moment, l’évolution est favorable.

« C’est un développement qui avance progressivement dans deux directions, » explique Jorge. « Je travaille pour tirer le meilleur parti de la moto. Je dois utiliser les forces de la machine pour ralentir plus tard et accélérer beaucoup plus tard que ce à quoi j’étais habitué. »

« J’ai encore constaté cela vendredi dernier en Aragón : j’ai besoin de plus de temps pour apprendre. Mais chaque fois que nous arrivons, j’ai besoin de moins en moins de temps parce que la manipulation de la Ducati devient de plus en plus naturelle. C’est pourquoi j’ai toujours besoin de tout le week-end sur un sol sec pour obtenir le maximum. »

« D’autre part, l’équipe travaille encore pour changer de petits détails afin de m’aider. Par exemple, au centre de la courbe avec un maximum d’inclinaison, parce que c’est dans ce domaine que nous avons encore les plus gros problèmes. Je pense que nous pouvons encore améliorer. Chaque fois nous sommes plus rapides dans ce domaine. Il s’agit donc du travail des deux parties. »

Pourquoi, en opposition à Dovizioso, Jorge utilise-t-il toujours le carénage aéro, même s’il entraîne des pertes de vitesse maximale ? « Je pilote toujours avec beaucoup de douceur et je dois ressentir la roue avant très précisément. Cela est particulièrement vrai dans le centre de la courbe.

« Ce carénage m’apporte plus de soutien. Les pilotes qui n’atteignent pas des vitesses de passage en virage élevées préfèrent être plus rapides dans les changements de direction, la sortie de la courbe et la ligne droite. Vous pouvez également être très compétitif comme Dovi avec le carénage normal. »

Source : speedweek.com

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