Lors de la présentation des troupes Ducati, les sourires affichaient en disaient long sur les ambitions pour cette saison de MotoGP. Pour ceux qui ne saisissaient pas instantanément, il y avait même une inscription sur le carénage de la GP19 : gagner maintenant ! On ne saurait être plus clair. Cependant, pour terrasser la paire Honda-Marquez, il y a trois circuits à éliminer de la liste noire des rouges. Un impératif que ne nie pas DesmoDovi…
Chez Ducati, depuis 2017, on est un protagoniste pour le titre. Le tout avec une moto de plus en plus docile et efficace pendant que Dovizioso a élevé conséquemment son niveau de jeu. Certes. Mais il reste des écueils. Et ils sont têtus.
Trois circuits obèrent systématiquement les chances des hommes de Borgo Panigale de faire la nique à leurs homologues de Tokyo. Et tant que, sur ces terrains, le podium, au moins, ne sera pas jouable, Ducati se cassera les dents… Sur Speedweek, le double vice-champion du monde commente : « Las Termas et Austin ne sont pas les meilleurs rendez-vous pour nous. Et vous ne devez pas oublier le Sachsenring ».
En effet, sur ces tracés, l’Italien a terminé en sixième, cinquième et septième place. Pendant ce temps, Marc Marquez fait montre d’une régularité impressionnante. Ses quatre abandons en 2018 ont ainsi été largement compensés par ses neuf succès, ses quatre deuxièmes positions et deux troisièmes rangs.
Cela étant dit, le même Dovizioso tient à relativiser : « l’année dernière, Sepang a été une très mauvaise course, j’ai terminé sixième ». Alors qu’en 2016 et 2017, la victoire avait été au rendez-vous ! « Nous ne pouvons pas prédire à quoi ressemblera la situation en 2019. La balance des forces change d’année en année. Ce serait bien si j’avais la même vitesse qu’en 2018 sur les mêmes pistes cette année. Mais cela peut changer. On l’a vu avec Yamaha. Dans le passé, ils étaient très rapides sur certains circuits. En 2018, ils avaient souvent des problèmes. On ne peut donc pas penser qu’il faut s’améliorer sur trois circuits seulement. Cela ne correspond pas à la réalité. Ce serait trop simpliste ».