En 2019, Jack Miller aura une partie cruciale de sa carrière à jouer. A l’issue de cette campagne, il pourra en effet prétendre à un poste officiel chez Ducati, pour peu qu’il donne la leçon à celui qui est l’équipier de Dovizioso. En l’occurrence Danilo Petrucci. Il lui faudra aussi garder un œil sur un Bagnaia mis dans son box et aux dents longues. L’Australien en a conscience et annonce clairement la couleur…
Jack Miller est celui qui, en 2014, est passé directement du Moto3 au MotoGP. Il est aussi celui qui a remporté une victoire à Assen, dans la tourmente climatique de 2016. Il est enfin celui qui a réalisé en Argentine une pole position pleine de panache. C’était l’an passé. Mais à côté de ça, il part souvent à la faute et concrétise rarement en course. Il lui faudra donc se discipliner. Et d’autant plus cette année.
Car les pontes de Ducati l’ont promis : un bilan sera fait à la fin des hostilités et seuls les résultats détermineront qui sera aux côtés de Dovizioso en 2020. Mais Jack Miller voit aussi plus loin… « J’ai signé un contrat d’un an avec une option chez Ducati. Je pense que si l’on fait du bon travail, je devrais pouvoir prétendre à être dans une des usines engagées en MotoGP. Ce pourrait être Ducati, mais il faudra voir les opportunités en temps voulu ».
Il précise : « je sais que pas mal de pilotes ont des contrats qui vont jusqu’en 2020. Mais il me semblait important d’être libre lorsque les négociations commenceront ». Et il est vrai que ces pourparlers débutent de plus en plus tôt !
Il termine en précisant son cas et son intention de bousculer les valeurs établies… « Ceux qui m’apprécient me disent que je peux être Champion du Monde. Mais ça ne veut rien dire tant que vous n’êtes pas vraiment en position pour jouer le titre. C’est mon objectif. Je veux me battre contre Marquez et les autres. Marc est là pour un moment et je pense qu’il lui faut quelqu’un qui le bouscule un peu. Viñales a connu une année compliquée, mais il fait partie de ces pilotes qui peuvent le faire. Dovi se débrouille bien et il progresse. Mais il peut sûrement y avoir un jeune qui peut élever encore un peu plus les débats ».
Jack Miller pense donc qu’il peut être cet homme de la nouvelle génération. On notera que l’Australien ne compte plus Rossi pas plus que Lorenzo dans ces plans de futures batailles…