Alors qu’il était encore bien placé pour jouer le titre mondial cette année, Rossi a hélas été victime de fractures du tibia et du péroné, ce qui a entraîné son forfait pour son Grand Prix à domicile à Misano. Pour le prochain GP en Aragon, il sera remplacé par le Néerlandais Michal van der Mark.
Valentino explique ainsi l’infortune qui est survenue : « Malheureusement, j’étais avec tous mes amis sur une moto d’enduro, faisant une balade autour des collines derrière Urbino, dans la campagne. C’est une chose que je fais depuis 18 ans avec mon père, donc depuis longtemps. Très près de la fin, dans une descente à très faible vitesse, j’ai perdu l’avant et, pour ne pas chuter, j’ai posé le pied sur le sol. Mais c’était un peu en descente, tout le poids de la moto s’est porté sur ma jambe et ça a cassé.
« J’ai appris de ma précédente fracture à une jambe que dans cette phase de la convalescence, il faut vivre au jour le jour. Cela dépend beaucoup de la façon dont la jambe se comporte, du niveau de la douleur.
« Nous travaillons déjà et nous essayons de revenir le plus tôt possible. La prochaine course après Misano est Aragon, mais 22 jours après la blessure, c’est trop juste, à peine trois semaines.
« Nous avons besoin de deux fois ça, environ 40 jours. La dernière fois, je suis revenu après 40 jours. Mais cette fois, la fracture est meilleure, beaucoup moins douloureuse, mais il est très tôt pour dire.
« La jambe est douloureuse, mais en général, je me sens bien, et la douleur mentale est bien pire. C’était vraiment dommage de perdre toutes les chances pour le championnat et la possibilité de courir devant tous mes fans à Misano. »
Le demi-frère de Vale, Luca Marini, était présent quand il a chuté. « Oui, j’étais là, il nous restait encore une douzaine de minutes de roulage à effectuer quand il est tombé, a expliqué Luca, qui n’a pas estimé la polémique qui a suivi, concernant l’entraînement en tout-terrain, très constructive. « À mon avis, plus vous vous entraînez, et mieux c’est. Dans une une salle de gym c’est bien, mais après un moment c’est ennuyeux. Lorsque vous pensez à votre carrière et que pendant les dix prochaines années, vous devrez faire les mêmes choses, vous vous ennuierez un peu.
« L’entraînement le plus utile, comme nous ne pouvons pas rouler avec les motos que nous utilisons pour la course, se fait avec tout ce qui a un moteur et deux roues. C’est parfait pour la formation. Au Ranch, nous roulons le samedi quand nous sommes à la maison.
« Je suis d’accord que le motocross est dangereux, même les professionnels se blessent. Mais tout le reste doit être fait, toujours avec sa tête et la concentration la plus élevée. Plus c’est varié, et plus ce travail et ce jeu sont amusants. »
Photos © Yamaha, Forward Racing
Sources : Motogp.com, Simon Patterson pour MCN et Alessio Brunori pour motograndprix.motorionline.com
