L’an prochain, le clan Honda sera composé d’un trio retaillé et de trois pilotes débutants. Au HRC, Marc Márquez sera le Général en chef flanqué du major Pedrosa tandis que chez LCR, le sergent Crutchlow sera chargé des opérations spéciales en faisant des tests grandeur nature. Il sera aussi le formateur d’un équipier venu du Moto2, Takaaki Nakagami. Un Japonais qui découvrira l’élite sur une RC213V, comme Franco Morbidelli et Tom Lüthi.
Si, cette année, Yamaha peut compter grâce au nez creux de Tech3, sur deux recrues de choix que sont Johann Zarco et Jonas Folger, chez Honda, on pariera sur trois promus de la catégories intermédiaires des Grands Prix. Avec cette question : les Nakagami, Morbidelli et autres Lüthi seront-ils aussi à l’aise que les deux précités heureux sur une M1, ou connaîtront-ils le sort peu enviable de celui qui a précédé tout le monde dans la montée en gamme qu’est Tito Rabat ?
Une interrogation d’autant plus prégnante que celui qui venait d’être sacré Champion du Monde a ensuite souffert sur une Honda. Alors que les suivants jouissent d’une Yamaha. De quoi se faire du mouron pour le Japonais, l’Italien et le Suisse. D’autant plus que Livio Suppo, éminence grise du HRC, les prévient : « tous ces pilotes font du bon travail en Moto2 et c’est la raison pour laquelle nous sommes heureux de les avoir sur une Honda pour leurs débuts en MotoGP l’an prochain ».
« Mais la première année, il y a beaucoup de changements à prendre en compte. Il faut s’habituer à une nouvelle catégorie, comprendre comment contrôler la puissance de ces motos, utiliser les freins en carbone et l’électronique. Ce ne sera pas facile pour eux. Mais nous sommes convaincus de leur potentiel pour faire ce qu’il faut en MotoGP ».
On rappellera que Nakagami a remporté le dernier Grand Prix de Grande Bretagne, que Morbidelli est en tête de son championnat et qu’il a comme challenger Lüthi.
