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Le succès d’un MotoGP que beaucoup placent à présent comme la référence des sports mécaniques lui confère une popularité grandissante. A tel point que nombre de pays se bouscule à présent au portillon pour intégrer son calendrier. Où en sommes-nous à ce sujet ? Voici un point de situation…

Il y a dix-huit mois, une information a surpris le paddock. Il s’est agi d’une promesse faite au Mexique d’avoir rapidement son Grand Prix. 2019 devait marquer l’arrivée du MotoGP mais au vu de l’état des infrastructures, le projet a été repoussé en 2020. Au moins… Le circuit Autódromo Hermanos Rodríguez, d’une longueur de 4,304 km, situé au cœur de la ville de Mexico est désigné comme le site à privilégier pour l’organisation d’un événement MotoGP.

Après des projets échoués en Amérique du Sud (Chili, São Paulo), le Mexique semblait avoir de bonnes chances de figurer au calendrier 2019, même si le circuit de Formule 1 devait être fortement reconstruit. Mais les pilotes ont émis des doutes à Brno, considérant la piste en l’état comme trop dangereuse.

Le directeur général de Dorna, Carmelo Ezpeleta, a suivi et a déclaré à Silverstone : « le Grand Prix du Mexique n’aura pas lieu en 2019. Après les incidents que nous avons vécu à Silverstone avec le nouvel asphalte sans aucun test préalable, nous ne voulons plus aller nulle part sans un bon essai avant ».

Les promoteurs mexicains étaient en novembre au Grand Prix de Valence : « Nous leur avons dit que les aménagements devaient être prêts en juin 2019 pour pouvoir participer à une course en 2020. Ils ont beaucoup de travail … » a commenté le même Ezpeleta.

Entre l’Australie et la Malaisie, Carmelo Ezpeleta a aussi mobilisé son fils Carlos pour un futur Grand Prix en Indonésie. L’ITDC (Société indonésienne de développement du tourisme et Pengembangan Pariwisata Indonesia) a invité les deux Espagnols à s’installer sur l’île de Bali, où il existe une station balnéaire cinq étoiles Nusa Dua, un haut lieu du tourisme appartenant à l’ITDC. De là, ils ont fait une excursion d’une journée sur l’île de Lombok pour visiter la « Mandalika ». Il s’agit d’une autre station touristique construite par ITDC et située sur la côte sud de l’île, sur laquelle les responsables de Dorna ont pu voir un lieu possible pour un futur Grand Prix.

« D’ici 2021, il n’y aura pas de Grand Prix d’Indonésie », assure Carmelo Ezpeleta. « Il faut d’abord construire un circuit. Ce n’est pas censé être un circuit permanent, mais l’installation disposera de tout le matériel nécessaire au Grand Prix ».

En Argentine, l’hippodrome de Villicum a été ajouté au calendrier Superbike en 2018. Serait-ce un lieu pour le MotoGP ? Ou est-ce que Las Termas est à long terme ? « Le promoteur est le même », dit Ezpeleta. « Il a maintenant prolongé le contrat pour Las Termas jusqu’en 2021 inclus ».

L’anneau Kymi en Finlande accueillera éventuellement un Grand Prix, mais son achèvement est loin d’être fait, il y a des problèmes de financement.

Le calendrier pourrait changer dans un avenir proche : les pilotes souhaitent accueillir le Grand Prix d’Australie en mars ou en avril, plutôt qu’au mois d’octobre venteux et frais, qui correspond au printemps australien.

Carmelo Ezpeleta, le patron de Dorna, y est opposé : « la seule annulation qui a eu lieu une fois à Phillip Island était une course au Championnat du monde Superbike en avril, lorsque la deuxième course, à cause de la pluie. De plus, le MotoGP n’est pas en mesure de venir en mars à cause du Grand Prix de Formule 1 à Melbourne. Mais nous fixerons l’heure de départ en Australie 2019 à 15 heures, heure locale, au lieu de 16 heures. Même si la diffusion télévisée serait meilleure à 16 heures en raison du décalage horaire par rapport à l’Europe … Mais la sécurité a la priorité. Sinon, la température du pneu sera trop basse ».