Takaaki Nakagami a donc gagné son billet pour le MotoGP. Soutenu par Honda et apprécié par l’organisateur par sa nationalité, on reste moins enthousiaste pour ce pilote de 24 ans que pour un Tom Lüthi de 31 ans au palmarès tout de même plus fourni dans l’accession à l’élite. Jusqu’à Silverstone, Nakagami ne comptait qu’une seule réalisation en Moto2, faite à Assen l’an passé. Mais comme pour bien être digne de sa promotion, le pilote nippon s’est offert le dernier Grand Prix de Grande Bretagne. Maintenant, attention, il va entrer dans la caverne du terrible Crutchlow…
Or on sait l’Anglais particulièrement impitoyable avec ses compatriotes en MotoGP et quelques-uns de ses collègues. Alors, comment va-t-il bizuter ce nouveau venu dans son antre ? A Silverstone, il a donné une indication… D’abord bonne : « ce sera positif pour moi car les journalistes me ficheront un peu la paix. Et puis savoir que les cinquante personnes d’une équipe ne comptent que sur vous, c’est parfois lourd à porter. Nous serons deux et nous partagerons cette responsabilité ».
« Je suis impatient d’avoir à nouveau un équipier. Ceci ne s’était pas produit depuis 2015 avec Miller. Je pense qu’il se montrera plus à son aise sur une MotoGP que sur une Moto2, il l’a démontré déjà en les pilotant. S’il continue comme ça, il pourrait être une plus-value pour notre équipe ». Notre Crutchlow serait-il devenu indulgent ? Que l’on se rassure. Le tapis rouge n’est pas pour autant déployé… « Pour moi, ça ne changera rien sur la piste. Ce sera un pilote de plus qu’il faudra battre ». Bienvenue Takaaki !