En 2018 nous avons interviewé plusieurs pilotes qui nous ont confié leurs qualités et défauts. Comment pensent-ils être en piste ? Sur quoi doivent-ils encore travailler ? Voici leurs réponses.
Tout au long de la saison 2018 nous avons fait répondre des pilotes au « Questionnaire de Proust Moto », une série de questions inspirées par celles posées par l’écrivain Marcel Proust dans son fameux questionnaire qui visaient à mieux les connaître. A présent que l’année est terminée, il est très instructif de croiser leurs réponses pour voir quels pilotes ont des similitudes dans leur pilotage et lesquels sont au contraire très différents.
Sur le fondement même de leur façon d’être en piste, chacun a évoqué son trait de caractère principal, et certains se sont révélés être assez semblables. En effet, Franco Morbidelli a considéré que « la tranquillité » était le terme qui le décrivait le mieux, et Francesco Bagnaia pense « savoir être calme. » A l’inverse, les Français Johann Zarco et Fabio Quartararo se sont qualifiés respectivement d’ « incisif » et de « rageux ». L’agressivité est également un point qu’a mentionné Joan Mir qui a expliqué : « Je pense être à la fois fin dans mon pilotage et agressif lorsqu’il le faut. » De son côté, Álex Rins pense plutôt être principalement « intelligent » en piste.
Concernant leur défaut principal, une fois encore plusieurs se rejoignent. Zarco considère que « sa décontraction » est à la fois une qualité et un défaut, de même pour Morbidelli qui nous a confié : « Je suis trop tranquille. » C’est en revanche tout le contraire pour Rins qui explique : « Parfois il faudrait que je me contienne un peu ». De même pour Quartararo qui reconnaît « s’énerver facilement » et Bagnaia qui est « nerveux de temps en temps. » En revanche, Mir se focalise plus sur les conditions de piste : « Je pense que je peux encore progresser sur le mouillé. C’est un point sur lequel j’ai encore du mal. »
(Re)découvrez les Questionnaires de Proust Moto de Johann Zarco, Fabio Quartararo, Franco Morbidelli, Francesco Bagnaia, Álex Rins et Joan Mir.
