Le manager de Pramac Racing s’est entretenu avec GP One au sujet de son équipe, et notamment de sa nouvelle recrue, Francesco Bagnaia.
Depuis ses deux incroyables victoires au guidon de la Mahindra en Moto3 en 2016, Francesco Bagnaia est monté en puissance et n’a cessé d’impressionner. Auteur de quatre autres podiums cette année-là, il avait terminé à la quatrième place du Championnat avant d’arriver en Moto2 en 2017. Sur le podium dès sa quatrième course dans la catégorie, il a continué de faire parler de lui. Cinquième du classement général pour sa première année et meilleur rookie, l’ascension n’a ensuite plus cessé jusqu’à aujourd’hui avec un titre de Champion du Monde Moto2 en 2018 et une arrivée en MotoGP en 2019.
L’Italien ne s’est pas arrêté là puisque dès les premiers tests de pré-saison à Valence puis à Jerez, sa rapidité d’adaptation et ses temps ont impressionné, à commencer par sa propre équipe, comme l’a expliqué le team manager, Francesco Guidotti : « Pecco a eu une approche assez incroyable. Ses débuts ont été impressionnants. Je suis toujours prudent pour m’exprimer tant que les courses n’ont pas démarré. Il faut toujours considérer avec précaution ce qu’il se passe pendant les tests, mais il part clairement d’une base très prometteuse. »
L’équipe Pramac Racing a su voir le potentiel de Bagnaia avant tout le monde puisqu’elle lui a fait signer un contrat avant même que la saison 2018 ne commence. Il n’avait alors pas encore remporté une course dans la catégorie et ce choix avait été critiqué à ce moment-là. La première victoire est arrivé dès le Grand Prix d’ouverture au Qatar, et on connaît ensuite la saison que « Pecco » a faite. Au final, Guidotti et son team ont fait le bon choix : « Je souhaitais redémarrer avec un pilote arrivant du Moto2 et cela faisait déjà deux ans que je suivais Pecco. J’ai toujours pensé qu’il était très prometteur, et nous sommes parvenus à le faire entrer dans notre équipe avant que le Mondial 2018 ne commence. Nous nous sommes peut-être aventurés un peu mais je crois que ce pari était réfléchi. D’autres auraient également pu le faire, mais ils ne s’en sont rendus compte qu’après (rires). »
