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Cette saison 2017 est cruciale pour un Jack Miller qui arrive au terme de son original bail de trois ans avec Honda. Un contrat officiel dont le but était de prouver que l’on peut, en trois saisons, faire d’un pilote de Moto3 un cador en MotoGP sans passer par case Moto2. Bilan ? Mitigé. Une victoire l’an dernier à Assen, certes, avec des circonstances tout aussi inédites. Mais aussi des chutes et des blessures. Que privilégiera le HRC dans sa décision ?

On ne sait encore, même si la sémantique consensuelle de Livio Suppo, l’homme du blason ailé sur le terrain, se veut rassurante. Pour mieux nous endormir ? Car côté Jack Miller on est plus tranchant : « les autres Honda vont mieux que la mienne. J’ai l’impression que je suis comme un troisième pilote, même pas un second. Lors de ma première année, j’avais une mauvaise moto, et l’an dernier, ce n’était guère mieux. Pour cette saison, rien n’a bougé depuis les tests de Phillip Island, aucune évolution, j’ai les mêmes soucis depuis le Qatar. Et c’est très énervant ».

Des propos recueillis par Neil Morrison, pour crash.net et qui sont étonnants de la part d’un pilote qui n’aura d’avenir que chez Honda. Car son approche avec Ducati aurait échoué en raison de prétentions financières trop élevées. De quoi soulager Scott Redding.

Au début de la saison, Jack Miller avait promis calme et abonnement dans le top 10. Une feuille de route qui n’a pas survécu au Grand Prix de France. Si le HRC s’accommode des postures de son enfant terrible, l’Australien n’aurait le choix qu’entre son actuel team Marc VDS où la seconde machine espérée chez LCR. Or, celle-ci semble politiquement et financièrement promise à Nakagami tandis que, de l’autre côté, on semble plus concentré sur les cas de Morbidelli et d’Alex Márquez

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