Il est loin le temps où le 2 juin 2001 le jeune Andrea Dovizioso se qualifia vingt-deuxième de son premier Grand Prix en 125, sur le circuit du Mugello, sur une Aprilia du RCGM Rubicone Corse. Il devançait un jeune Espagnol, Dani Pedrosa, qui disputait son cinquième GP. 16 ans et 180 Grands Prix plus tard, ils luttent toujours l’un contre l’autre.
Depuis 2001, Dovi a eu le temps d’user au Mugello quelques trains de slicks, séances d’essais comprises car le circuit toscan est la piste de test privilégiée de Ducati, le constructeur bolognais ne possédant pas son propre circuit. Heureusement la piste appartient à Ferrari, et les « Reparti Corse » des deux firmes s’entendent très bien, avec un discret petit échange de technologie de temps à autre. C’est suffisamment discret et amical pour ne pas hérisser le poil des Allemands d’Audi, propriétaires de Ducati.
Andrea Dovizioso n’est pas à proprement la terreur du Mugello. Sur 15 GP, il en a gagné 0. Ses adversaires ne le considèrent donc pas en tremblant. Il a trois podiums comme meilleurs résultats, avec la troisième marche en 2006 sur sa 250 Honda de l’Humangest Racing Team, la deuxième en 2011 en MotoGP sur une Honda 800 RC212V, quand il était le coéquipier de Casey Stoner au sein du team d’usine, puis de nouveau la troisième en 2012 sur une Yamaha Tech3.
Depuis son arrivée chez Ducati en 2013, Dovi s’est classé 5e, 6e, 3e et 5e du GP d’Italie. Il occupe actuellement la sixième place du classement général provisoire avec 54 points.
Selon Andrea Dovizioso : « La course du Mugello est notre rendez-vous à domicile aussi bien pour l’équipe que pour moi, c’est donc toujours quelque chose de spécial. Nous comptons y être compétitifs, car c’est un circuit que nous connaissons bien. Ainsi, nous chercherons à décrocher un bon résultat.
« Les essais que nous avons réalisés il y a quelques semaines se sont bien passés et le feeling est bon. Je suis convaincu que si nous travaillons bien durant le week-end, nous pourrons réaliser une bonne course. »
Photos © Ducati
