Johann a été un des seuls trois pilotes à rouler lors du début de cette seconde journée et il a livré ses impressions à Dylan Gray de Dorna en descendant de sa Yamaha Tech 3.
Vous avez fait presque la distance d’une course avec un pneu pluie dur ?
« Oui, j’ai même fait plus que la distance d’une course, et j’ai arrêté parce que Michelin recommande par sécurité de ne pas dépasser 24 à 25 tours. Je voulais rouler sur le circuit et me mettre la M1 en mains car j’en ai besoin. Ce circuit malaisien a parfois l’air sec, mais il ne l’est pas forcément assez pour utiliser des slicks.
« Si on montait des slicks maintenant (à13h locale, 6h heure française) on pourrait rouler plus vite, mais on les userait et il ne serait plus possible de s’en servir ensuite car nous avons une allocation de pneumatiques limitée pour ces trois jours de test.
« Je suis content du début de ce deuxième jour, après une première journée difficile. Je suis relax sur la moto et je m’amuse bien. Et c’est toujours celui qui s’amuse le plus qui a les meilleurs résultats.
Qu’en est-il maintenant de l’état de la piste ?
« C’est un peu comme lors du Grand Prix en octobre dernier, en un peu mieux. Ils ont peut-être effectué du travail sur la piste, car avant quand ça séchait, ça glissait énormément. Il y avait même certains patches qui ne séchaient pas du tout. Maintenant même ces patches semblent moins présents qu’en octobre. Ils y ont travaillé et c’est pourquoi maintenant on peut monter des slicks. Mais il faut rester prudent, car par exemple dans le virage 6 il y a un patch qui fait bouger la moto – pas chuter, mais simplement bouger – en entrée de courbe.
« Si vous n’y utilisez pas la bonne trajectoire, vous pouvez rouler sur une trace d’humidité et tomber. Ça m’est arrivé en octobre en moto2 lors de la première séance d’essais libres. Sam Lowes est tombé parce qu’il est rentré un peu trop à l’intérieur et j’ai chuté au tour suivant pour la même raison. Sur ce genre de circuit, vous ne pouvez pas vous permettre de faire ce genre d’erreur. »
