Ducati a donc présenté ses troupes officielles dans sa bonne ville de Bologne. Un événement dont Jorge Lorenzo, fraîchement débauché de chez Yamaha, était la seule nouveauté, à défaut de présenter la nouvelle moto. Jusque là, rien que de bien classique et une démarche qui suivait de 24h00 celle de Yamaha.
Deux présentations qui se ressemblaient fortement, lors desquelles on a toutefois pu noter quelques détails intéressants…
En apparence plus formelle (costumes et cravates obligatoires), la présentation Yamaha nous a gratifié d’une vidéo retraçant la saison 2016 avec les deux pilotes d’Iwata, Valentino Rossi et Jorge Lorenzo (voir plus bas).
D’apparence plus décontractée (blouson de cuir et chemise
ouverte pour Claudio Domenicali), la présentation Ducati nous a
gratifié d’une vidéo retraçant la saison 2016 avec … le seul
Andrea Dovisiozo, notamment vainqueur
en Malaisie ! Ducati semble en
effet avoir été frappé d’amnésie et oublié qu’ils avaient deux
pilotes en 2016, dont un qui, en premier, a mis fin à la disette de
succès qui frappait Ducati depuis 2010. Comme quoi, il semblerait
que Joe le Maniac ait laissé plus de blessures que
de traces lors de son passage chez les rouges.
Le coup argentin restant sans doute non excusé.
Andrea Iannone semble donc avoir été sorti de
l’histoire comme il a été évacué de la famille de Borgo Panigale.
En effet, pas une image du Grand Prix d’Autriche brillamment
remporté, pas un mot. Rien.
Et puis, on a noté que, contrairement à sa tradition, Jorge Lorenzo s’est présenté avec une paire de bottes et une paire de gants de la même couleur rouge. Fini un côté rouge et l’autre en blanc ! Du moins pour cette présentation. On verra pour la suite, même si Yamaha avait autorisé cette particularité les années passées, pourtant plus tranchante, sur le bleu officiel d’Iwata.
Chez Ducati, on aime à dire que l’on mélange la passion italienne avec la rigueur allemande (du groupe Volkswagen). Ces petits détails auraient toutefois tendance à nous faire croire que cette dernière est plus présente qu’on veut bien nous le dire. Mais si c’est peut-être pour la bonne cause…