Loris Baz fourbit ses armes à la veille d’une saison 2017 de MotoGP qui sera sa troisième participation à ce niveau de la vitesse moto. Pour ce millésime, il ne sera pas le seul tricolore sur la grille de départ puisque Johann Zarco l’a rejoint. Une bonne chose selon le pilote Avintia Ducati.
L’ancien officiel Kawasaki en Superbike revendique trois top 5 depuis son arrivée parmi l’élite, avec deux quatrièmes places comme meilleurs résultats. La première a été acquise au terme du Grand Prix de San Marin en 2015 et la seconde en République Tchèque l’an passé.
Sa meilleure qualification est une dixième position conquise en 2016 en Malaisie. Et il a participé à trois occasions à la Q.2, déterminante pour les plots disponibles en haut de la grille de départ. Pour tout dire, ce n’est pas si mal pour le pilote qui fêtera des 24 ans le 1er février prochain.
Ceci dit, il voit arriver cette année un compatriote auréolé d’un double titre de Champion du Monde et revendiquant le plus beau palmarès de la moto française en Grand Prix. Il s’agit de Johann Zarco qui aura qui plus est une Yamaha que l’on suppose plus fringante que la Ducati GP15 dont disposera Loris. Une comparaison sur laquelle l’équipier de Barberá ne s’attarde pas. Car l’essentiel est ailleurs.
Sur MotoGP.com, Loris Baz explique : « je ne vois pas l’arrivée de Johann Zarco comme un défi supplémentaire. Avoir deux pilotes français en MotoGP, c’est positif pour la moto française. Quand on roule, l’objectif est de battre le plus de pilotes possible. Il y a très souvent une course dans la course face à son coéquipier, car il est facile de se comparer à lui ».
« Mais ce sont surtout les supporters qui aiment ajouter un peu de piment durant les courses entre les pilotes d’une même nationalité. Si on arrive à être tous les deux sur un podium, ce sera forcément mieux que d’être le seul. Je me souviens de l’époque où il y avait Sylvain Guintoli et Randy De Puniet en MotoGP et j’en garde d’excellents souvenirs. Je suis content de faire partie de cette nouvelle histoire ».
