Cette année 2016 de MotoGP, qui aura aussi été sa dernière campagne avec Yamaha, ne restera pas gravée dans la mémoire de Lorenzo. Une saison qui le ramène au niveau de sa première apparition parmi l’élite en 2008 qui était jusque-là son plus mauvais parcours de carrière dans la catégorie. Et pourtant, tout avait si bien commencé.

Lorsque l’on commence les hostilités avec trois victoires et deux seconde places engrangées en six occasions consommées, on s’affirme comme un des favoris pour la couronne mondiale. Mais la Catalogne est arrivée, marquée par une percussion de Iannone qui a obligé Lorenzo à l’abandon. La suite a été une longue descente aux enfers.

La faute à qui, à quoi ? Au ciel d’abord : « il y a eu le froid et la pluie » regrette Por Fuera sur crash.net. Michelin aussi : « je ne me sentais pas bien avec le pneu avant. C’était donc difficile d’être aussi régulier que d’habitude. J’ai souffert pour trouver de la confiance et les bons réglages avec ces pneus. Mais heureusement, Michelin a pris de l’expérience cette année et ils nous proposeront de meilleurs pneus l’an prochain. Ils seront mieux adaptés à chaque tracé et les pilotes auront moins de problèmes, ils seront plus compétitifs et ils chuteront moins ».

Et enfin, il y a lui-même. Allons-y pour l’autocritique : « on a débuté de la meilleure façon possible avec une victoire au Qatar, une seconde place à Austin, et seule la chute en Argentine a été l’ombre au tableau.  J’ai appris de cette année et elle me servira pour le futur. Car pour être honnête, j’ai fait trop d’erreurs. En en faisant ça, vous ne pouvez pas vous battre pour le titre ». En 2017, c’est ce qu’il tentera de faire avec une Ducati.

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