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Alex Marquez

Alex Marquez (Gresini Racing) a terminé la journée de vendredi au Grand Prix du Qatar 2025 avec un sourire et une 5e place en préqualifications (1’50.998, +0.168 de Morbidelli), confirmant son statut de leader du championnat (87 points). Lors des essais libres à Losail, le Catalan s’est illustré par un dépassement audacieux sur Pecco Bagnaia, qui a fait jaser, tout en affichant une sérénité et une compétitivité prometteuses pour la suite du week-end.

La manœuvre sur Bagnaia, lors de la séance de l’après-midi, a marqué les esprits. « Il roulait lentement, avec l’arrière qui bougeait », explique Alex sans détour. « J’essayais de progresser, j’ai failli le heurter au virage 4. Le dépassement était facile. » Pas de quoi en faire un drame pour lui : Bagnaia, 2e en 1’50.852 après un tour canon le matin, a levé le pied, et Alex a saisi l’opportunité. À ceux qui y voient un « message de leader », il coupe court : « non, juste un tour à améliorer. Il avait déjà fait son boulot. » Pragmatique, il refuse la surinterprétation.

Alex tire un bilan encourageant : « très positif. Le matin, c’est dur de juger ici avec les conditions particulières, mais l’après-midi, tout le monde a progressé. » Testant les pneus medium et soft, il s’est senti à l’aise : « j’étais souvent devant, compétitif. » Pourtant, son attaque chronométrée a été freinée – un tour gâché par un drapeau jaune, un autre par son duel avec Bagnaia. « Je n’ai pas fait le tour parfait, mais je suis content, on a tiré des conclusions utiles », relativise-t-il, confiant dans son rythme.

Alex Marquez

Alex Marquez : « je suis en mode attaque »

Pour samedi, Alex anticipe une amélioration générale : « la nuit, on va plus vite. Avec 12-13°C demain, peut-être 14-16°C, la pole sera autour de 1’50 bas, voire 1’49 haut. » Mais il reste prudent : le vent et le sable, imprévisibles à Losail, pourraient jouer les trouble-fêtes. « Ça monte, ça tourne, et y’a pas de redescente possible », plaisante-t-il, lucide sur les caprices du désert.

Interrogé sur la course nocturne, signature du Qatar, Alex hausse les épaules : « pour le pilote, c’est presque pareil. Les projecteurs éclairent si bien qu’on ne remarque rien. » Les vraies différences ? « Les sensations sur la moto et les pneus, qui changent du matin à la nuit. » Habitué, il balaie l’effet visuel pour se focaliser sur l’essentiel : la performance.

Avec un point d’avance sur son frère Marc (86) et 12 sur Bagnaia (75), Alex aborde le week-end en confiance, porté par une Ducati GP24 affûtée (cinq Desmosedici dans le top 5). Face à un Bagnaia revanchard – favori à Losail – et un Marc en embuscade, il annonce la couleur : « je suis en mode attaque. » Samedi dira s’il peut transformer cette assurance en pole, mais une chose est sûre : le petit frère Marquez est dans le coup.

MotoGP, Qatar J1 : chronos 

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