Le Grand Prix de Thaïlande a démarré dans une tempête de polémiques le vendredi, et Pecco Bagnaia (Lenovo Ducati) en a été la victime principale, relégué hors du top 10 après une séance chaotique. Si l’incident avec Franco Morbidelli (pénalisé de trois places) a frustré l’Italien, c’est l’attitude de la Direction de Course qui a mis le feu aux poudres, provoquant une colère partagée par Dani Pedrosa. Sur DAZN, l’ancien pilote et consultant a livré une critique cinglante, dénonçant une injustice criante.
Dani Pedrosa, lors de son intervention sur DAZN, s’est exprimé avec véhémence au sujet de la situation injuste dont a été victime Pecco Bagnaia, lors des essais du Grand Prix de Thaïlande. Selon lui, il est « complètement absurde » que la Direction de Course n’ait pas rétabli le tour de Bagnaia, alors qu’elle a reconnu son erreur. Il remet en question l’argument selon lequel cela n’est mentionné nulle part dans le règlement.
L’incident impliquant Pecco Bagnaia lors des essais du Grand Prix de Thaïlande continue de faire des vagues dans le paddock MotoGP. Après avoir été injustement pénalisé à cause d’une erreur humaine de la Direction de Course, Bagnaia a vu son tour rapide annulé, l’empêchant d’accéder directement à la Q2. Une décision qui a provoqué la colère du pilote italien, mais aussi celle de Dani Pedrosa, qui n’a pas mâché ses mots lors de son analyse sur DAZN.
Pecco Bagnaia a vécu une journée cauchemardesque à Buriram. Non seulement il a été gêné par Franco Morbidelli lors de son tour rapide, mais il a également été victime d’une erreur de la Direction de Course. Alors qu’il avait réalisé un tour légal qui l’aurait placé directement en Q2, un drapeau jaune mal géré a entraîné l’annulation de son temps. Pire encore, bien que le comité de sanction ait reconnu l’erreur, il a refusé de rétablir le tour de Bagnaia, créant une situation que Pedrosa qualifie de « complètement absurde ».
Dani Pedrosa, toujours aussi respecté pour son analyse fine et son expérience, n’a pas caché son indignation face à cette décision. « Ce que dit Pecco est tout à fait correct. Si tu admets l’erreur, pourquoi ne pas la corriger ? Est-ce un problème purement informatique ou quoi ? » a-t-il lancé, visiblement frustré.
Dani Pedrosa : « mon sang bout, c’est juste que si c’est injuste »
Le Catalan a ensuite soulevé des questions cruciales sur les implications futures de telles décisions. « Mais que se passe-t-il si vous y allez dimanche et qu’ils font une erreur avec une limite de piste ? Dois-je vous retirer votre position de vainqueur de la course et ne pas vous la rendre, sachant que j’ai fait une erreur en comptant les limites de la piste ? » a-t-il demandé, soulignant l’absurdité de la situation.
Pedrosa a également pointé du doigt les conséquences potentielles de cette décision sur le comportement des pilotes à l’avenir. « Si maintenant, dans le futur, je sais ce qui vient de se passer, je dis… Au cas où, je ne coupe pas le gaz parce qu’ils vont l’annuler, donc j’y vais. Mais ce n’est pas l’intention de la Direction de Course. Ce qu’ils veulent, c’est que vous coupiez les gaz pour éviter un plus grand danger. »
Pedrosa, connu pour son calme et sa retenue, n’a pas caché son agacement. « Regarde, je suis assis ici et mon sang bout. Oui, non, c’est juste que si c’est injuste, c’est injuste. Je ne comprends pas. » Ses mots reflètent l’incompréhension générale face à une décision qui semble aller à l’encontre de l’esprit sportif.
L’indignation de Dani Pedrosa met en lumière sur motosan un problème récurrent en MotoGP : la gestion parfois controversée des décisions par la Direction de Course. Pedrosa espère que cet incident servira de leçon pour éviter des situations similaires à l’avenir. Une chose est sûre : cette affaire a relancé le débat sur la transparence et la cohérence des décisions en course, un sujet qui ne manquera pas de resurgir dans les prochains Grands Prix.
