D’après Carmelo Ezpeleta, président de DORNA Sports, le championnat croule sous les candidatures de nouveaux circuits ; cependant, Brad Binder, pilote KTM, avance l’idée d’une nouvelle course MotoGP disputée sur ses terres en Afrique du Sud. Le continent africain est comme boudé par les plus hautes instances des sports mécaniques, et alors que des discussions sont entamées pour y revenir en Formule 1, rien n’indique que le mondial motocycliste emboîte le pas. N’est-ce pas là une opportunité manquée ? Binder s’est penché sur le sujet.
Pourquoi le MotoGP ne doublerait-il pas la F1, pour une fois ? Voilà la question qui est à poser, alors que l’officiel KTM espère un retour en Afrique du Sud très prochainement. « J’étais récemment à Sepang, mais j’ai pu aussi m’entraîner à Kyalami, chez moi. C’est une piste tellement cool ! C’est très dommage que la F1 ou le MotoGP n’y courent pas. J’espère vraiment qu’on pourra faire revenir notre championnat là-bas » affirmait-il aux micros de Speedweek.
Le circuit de Kyalami est un tourniquet, mais ô combien intéressant.
La Formule 1, exploitée par Liberty Media, essaye actuellement de remédier à ce problème. Aux dernières nouvelles, le retour en Afrique concernerait davantage le Rwanda, par le biais de la création d’un nouveau circuit. Le Championnat du monde motocycliste a déjà posé ses valises sur le continent. D’abord à Kyalami, le circuit dont parle Brad Binder, de 1983 à 1985, puis en 1992. Ensuite, la piste de Welkom a pris le relais, de 1999 à 2004. Cette dernière édition fut marquée par la première victoire de Valentino Rossi pour Yamaha, après quatre saisons disputées avec Honda.
Brad Binder croît en la piste de Kyalami, qui n’a jamais cessé d’être utilisée. « La Formule 1 n’aurait rien à changer du tout. En MotoGP, quelques petits changements doivent être apportés, mais contrairement à ce que l’on pourrait penser, il n’y aurait pas tout à refaire. Bien sûr que je connais les règles : Il y a quelques zones de ruissellement d’asphalte qui doivent être remplies en gravier pour que ce soit bon pour nous » concluait-il.
L’appui de Brad Binder et sa popularité dans son pays pourraient parfaitement jouer en faveur de cette candidature. Il y a peu, Ezpeleta affirmait qu’il avait 28 demandes pour 22 courses (le maximum pour l’instant), mais rien n’est impossible. En tout cas, il paraît difficile qu’un continent si important pour l’économie mondiale soit totalement délaissé, notamment par un sport si mondialisé que le MotoGP.
Imaginez-vous un Grand Prix en Afrique dans un futur proche ? Dites-le-nous en commentaires !
Photo : KTM
Photo de couverture : KTM
