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David Alonso

Après les essais privés du Moto2 à Portimao, l’ensemble des équipes ont repris la piste du côté de Jerez. Parmi les pilotes auxquels il fallait être attentifs, on retrouvait le champion du monde en titre de Moto3, David Alonso. Le Colombien a désormais terminé sa préparation pour le grand saut en catégorie intermédiaire, et a révélé l’approche intéressante avec laquelle il a disputé ces trois journées de roulage.

Après avoir démarré en douceur, David Alonso s’est offert un top-10 lors du deuxième jour d’action à Jerez. Pour la troisième et dernière journée il a réalisé le vingtième meilleur temps en 1:40.695. Le jeune prodige a montré des signes d’adaptation prometteurs dans la catégorie qu’il découvre.

Entre les Jours 1 et 2, le n°80 a significativement amélioré son temps par rapport à la veille, réduisant son meilleur chrono de près d’une seconde et demie. Cette progression lui a permis de se rapprocher des meilleurs temps de la journée, terminant à moins d’une seconde du plus rapide, qui n’était autre que Manuel González.

Alonso a ainsi bouclé 63 tours, se concentrant sur la recherche des limites de sa nouvelle machine tout en évitant les chutes. En fin de journée, il a révélé l’approche prudente mais efficace qu’il a choisi d’emprunter pour que cette pré-saison le prépare au mieux à la saison qui débutera dans un peu moins de dix jours.

David Alonso

© Team Aspar

« Nous cherchions la limite sans chuter, c’était notre objectif, commence le Colombien. Apprendre à rouler à 90-95% sans tomber, pour faire autant de tours que possible sur la moto. Cela nous a aidés à comprendre comment la moto se comporte et comment tirer parti des nouveaux pneus. »

En décrochant ce genre de performances sans piloter à 100% de ses capacités, on comprend que le jeune pilote dispose encore d’une marge de progression plus ou moins grande. Reste à voir où David Alonso se situera dans la hiérarchie lorsque les choses compteront. Le saut du Moto3 au Moto2 est considéré comme l’un des plus difficiles, mais la capacité d’adaptation du Sud-américain nous a déjà surpris plus d’une fois par le passé.

« Les tests nous ont aidés à mieux comprendre la moto et à prendre du rythme petit à petit, poursuit-il. Cette catégorie n’est pas facile et il y a des moments où nous aurons du mal à trouver le chemin pour continuer à pousser. En ce moment, j’ai l’impression de penser beaucoup sur la moto, cela fait partie de l’apprentissage, et je pense que moins je pense à la moto, mieux je pourrai y aller. »

 

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