Enea Bastianini, passé de Ducati à KTM, fait face à des défis inattendus lors des tests de présaison à Sepang. Le pilote de Rimini reconnaît que la transition n’est pas aussi fluide qu’il l’avait espéré. Trouver le bon équilibre sur sa RC 16 s’avère complexe, le poussant même à questionner son propre style de pilotage, peut-être inadapté à la nature de la moto autrichienne. Avec seulement deux jours de tests restants avant le week-end en Thaïlande, le temps est compté.
Enea Bastianini rencontre des difficultés lors de son adaptation à la KTM RC16. Le pilote italien, qui a rejoint l’équipe Tech3 pour la saison 2025, a exprimé sa frustration après les essais de Sepang.
La transition d’Enea Bastianini vers KTM ne se déroule pas aussi facilement qu’il l’espérait. Bien qu’il ait espéré mieux à Sepang, il reste réaliste face aux défis qui l’attendent. Sur GPOne, il a été franc en admettant que ses attentes n’ont pas été comblées. « J’espérais faire beaucoup mieux« , a-t-il confié à la fin des essais. Malgré plusieurs tentatives pour trouver la bonne configuration, seules deux options dur dix se sont avérées efficaces. Le temps presse, car il reste seulement deux jours d’essai avant le grand week-end thaïlandais. « Je dois absolument trouver autre chose pour être rapide« , a-t-il ajouté.
Le pilote italien a aussi évoqué les spécificités de la RC16. « La moto à la marge pour bien fonctionner, c’est juste que certaines pièces doivent être assemblées et cela prend du temps. » Il a souligné les différences de niveau entre lui et des pilotes plus expérimentés comme Pedro Acosta et Brad Binder, qui semblent déjà plus à l’aise. « Ceux qui roulent dessus depuis plus longtemps sont définitivement meilleurs », a-t-il reconnu.
Enea Bastianini : « Pedro Acosta peut vraiment forcer la moto sur l’avant, un style que je n’ai jamais adopté »
Sur le plan technique, Bastianini a expliqué que la RC16 présente un comportement particulier. « La moto n’a pas d’adhérence sur le bord du pneu« , a-t-il précisé, en comparaison avec sa Ducati qui offre plus de traction. Il a également mentionné la tendance de la moto à faire des wheelings, ce qui complique la gestion des virages et l’exploitation du potentiel des pneus lors des attaques chronométrées.
Enea Bastianini n’a pas exclu la possibilité de devoir adapter son style de pilotage. « Pedro Acosta peut vraiment forcer la moto sur l’avant, un style que je n’ai jamais adopté« , a-t-il admis. Si cette technique s’avérait plus efficace, il serait prêt à l’adopter.
Malgré les difficultés, Bastianini reste déterminé. « C’est encore trop tôt pour dire si je suis démoralisé. Il est peu probable que nous soyons parfaitement prêts pour la première course même à 90%. Je ne me fais pas d’illusions et on verra où j’en suis après six courses« , a-t-il conclu. Le chemin vers la compétitivité sera semé d’embûches, mais l’Italien est prêt à relever le défi.
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