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Uccio Salucci

Après une chute spectaculaire de son pilote vedette Fabio Di Giannantonio lors de la première journée du test de Sepang, Uccio Salucci, le manager de l’équipe VR46, a pris la parole pour défendre son pilote, tout en s’attaquant à la gestion des pneus en MotoGP.

Après la chute de Fabio Di Giannantonio lors du premier jour des essais à Sepang, Uccio Salucci, l’homme de la VR46, a pris la parole pour défendre son pilote tout en exprimant son mécontentement envers la gestion des pneus en MotoGP. Di Giannantonio, qui sera forfait aux prochains tests à Buriram en raison de sa blessure, s’est fracturé la clavicule après avoir tenté un wheeling entre les virages 4 et 5. Salucci a expliqué les circonstances de l’accident, tout en soulignant que ce type de comportement est courant chez les pilotes : « les pilotes naissent dans le wheeling. Malheureusement, les MotoGP d’aujourd’hui ne vous permettent pas ces petites distractions. Je ne veux pas qu’un pilote s’excuse auprès de moi pour avoir fait un wheeling. Les pilotes doivent s’amuser ».

Il a précisé que la chute de Di Giannantonio était due à une différence de vitesse entre l’avant et l’arrière de la moto, ce qui a causé une fermeture inattendue de la roue avant au moment de l’impact. Bien que la clavicule cassée soit une blessure sérieuse, Salucci a relativisé par rapport à la fracture plus grave que Di Giannantonio avait subie l’année précédente, soulignant que cette nouvelle blessure n’était pas aussi grave.

« C’est une blessure plus banale pour un pilote moto. Sa fracture de la clavicule n’est pas comparable à la blessure de l’année dernière lorsque son humérus était rompu », a-t-il ajouté. Il a rappelé que des pilotes comme Marco Bezzecchi avaient rapidement repris la compétition après une fracture similaire et s’est montré optimiste quant au rétablissement rapide de son pilote.

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Uccio Salucci : « l’équipe est donc obligée de faire rouler le pilote avec des pneus non fonctionnels et même de les pousser à la limite »

En revanche, Salucci n’a pas hésité à exprimer son mécontentement à propos de la gestion des pneus en MotoGP. Il a critiqué le manque de pneus disponibles et leur mauvaise adéquation aux conditions de la piste : « nous ne pouvons pas avoir peu de pneus avec seulement quelques-uns qui fonctionnent. » Il a également évoqué l’absurdité de la situation, soulignant que les pilotes étaient contraints de rouler avec des pneus qui ne fonctionnaient pas correctement, mettant ainsi en danger la sécurité et les performances des équipes : « un test comme celui-ci coûte environ 350 000€, et on risque de ne pas rouler. »

Pour lui, il est impératif que la situation change afin de permettre des tests plus productifs et sécurisés. « Non seulement il nous apporte peu de pneus mais il nous apporte aussi des pneus médiums qui ne servent à rien ici. L’équipe est donc obligée de faire rouler le pilote avec des pneus non fonctionnels et même de les pousser à la limite » mentionne-t-il sur GPOne.

Salucci a conclu en soulignant que les conditions actuelles ne permettent pas de tester de manière optimale, ce qui nuit à la préparation des équipes et des pilotes pour la saison MotoGP.

Uccio Salucci

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